Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/05/2012

CIRCULAIRE du 30 avril 2012 relative aux conditions d’exercice des psychologues au sein des établissements mentionnés à l’article 2

CIRCULAIRE N°DGOS/RHSS/2012/181 du 30 avril 2012 relative aux conditions d’exercice des psychologues au sein des établissements mentionnés à l’article 2

09/05/2012

DECRET du 7 mai 2012 modifiant le décret no 2010-534 du 20 mai 2010 relatif à l’usage du titre de psychothérapeute

DECRET n° 2012-695 du 7 mai 2012 modifiant le décret no 2010-534 du 20 mai 2010 relatif à l’usage du titre de psychothérapeute


16/03/2012

Les RASED sabordés

Arrêtez le massacre.jpg

Voila qui concerne directement les psychologues qu'ils soient scolaires ou hospitaliers et explique une nette recrudescence de demandes pour problèmes scolaires qui assaillent les Centres Medico-Psychologiques dans le secteur hospitalier. Ainsi les psychologues qui ne sont toujours pas reconnus psychothérapeutes doivent en plus s'improviser enseignants spécialisés et redresser tous ces comportements déviants de nos chers chérubins du primaire.

D'ailleurs, on  comprend bien que ce sera à terme aux psychologues de pédopsychiatrie de remettre de l'ordre dans les comportements repérés et répertoriés comme déviants dès le plus jeune âge par l'école de notre belle république.

Alors soutenons nos collègues de l'Education Nationale, comme ils nous l'ont demandé.

RASED sabordés .pdf

Carte pétition

et aussi

Espace de pétition FCPE

27/12/2011

Profession psychologue : Négociations, rien ne va plus!

Etat des lieux des négociations sur la profession de psychologue par la fédération de l'action sociale de la CGT

09/12/2011

Bilan d'étape des négociations avec la DGOS fait par l'UNSA

Bilan d’étape des discussions avec la DGOS par l'UNSA

07/12/2011

Appel du collectif des psychologues

Appel du collectif des psychologues hospitaliers au Boycott du titre de psychothérapeute.

Refusons de déposer  les  dossiers d’obtention du titre.

Boycottons les DU de psychothérapies organisés par les universités.

Refusons de prendre des stagiaires psychothérapeutes.

Le collectif des psychologues hospitaliers dit

  • non à la loi créant le titre de psychothérapeute et ses décrets délétères

  • non à la création d’une nouvelle profession car elle disqualifie l’exercice des psychologues qui pratiquent déjà les psychothérapies depuis des décennies ;

  • cette loi déqualifie le niveau de formation exigé par la profession pour exercer les psychothérapies et elle dévalue la clinique des soins psychiques dispensés aux patients et jeunes patients.

Nous appelons à une mobilisation des psychologues et tous les acteurs attachés aux soins psychiques autour de l’enjeu disciplinaire :
sauver la psychologie clinique et la psychopathologie ainsi que le haut niveau de formation de ceux qui l’exercent .

Les psychologues ont pris une place dans les institutions de santé et médico-sociales, ceci afin de développer un axe clinique qui prenne en compte la souffrance psychique de nos concitoyens. Ils prodiguent un accueil et des soins psychiques de qualité.

Nous devons faire évoluer notre profession  par une amélioration conséquente de la formation des psychologues revaloriser sa place institutionnelle.  

Nous devons nous saisir de cette crise majeure  pour  demander  “une impérative (r)évolution
- de la formation des psychologues pour aboutir à un doctorat d’exercice  et asseoir  leur place essentielle dans le soin psychique.
Les avancées faites sur le terrain par les psychologues praticiens témoignent  d’une prise de responsabilité assumée dans

  • l’accès direct  des patients auprès de psychologues,

  • dans l’exercice des psychothérapies,

  • dans une prise en charge psychique avec un abord  psychopathologique,

  • Dans l’animation clinique auprès d’équipes pluridisciplinaire et la conception de dispositif de prise en charge  de la souffrance psychique.

  • Dans une formation et une recherche théorico-clinique continuée.

Rejoignez la majorité des psychologues, appelez vos collègues à la résistance.

Contact: manifestepsy@gmail.com

Signez le Manifeste :

http://www.manifestedespsychologueshospitaliers.info/php/index.php

Forum du Manifeste: http://psychologue.olympe-network.com/

 

01/12/2011

Appel à la mobilisation générale de SUD, aux collèges, collectifs associations, et autres organisations syndicales.

tract_psycho_nov_2011_def.jpg

tract_psycho_nov_2011_def-5.jpg

30/11/2011

Le clivage des organisations sur la question de l'avenir des psychologues hospitaliers

Une fois de plus les psychologues auront été conduits dans une impasse. Cela en deviendrait presque comique, si c'était juste un film, mais tout ceci ne restera surement pas sans conséquences pour l'avenir de toute la profession.

D'un côté nous avons un syndicat professionnel, le SNP qui pense pour la profession sans même la consulter ou l'écouter et entend bien négocier pour tout le monde sur la base d'une représentativité quasi inexistante avec un nombre de membres dont tout le monde s'accorde à dire qu'il est vraissemblablement ridicule, sans que personne n'en connaisse vraiment le chiffre, et de l'autre des psychologues appartenant aux grandes centrales syndicales pris à témoin de cette négociation parallèle entre le SNP et la DGOS au sein de négociations avec la même DGOS dont ils reconnaissent plus ou moins l'inutilité.

Mais rassurons nous : le SNP va peut-être consulter la profession prochainement dans un sondage, et les organisations appellent enfin, sous la houlette de la plus courageuse d'entre elles : SUD, à la fin de cette mascarade. GB

*****

Structuration institutionnelle des psychologues de la FPH (projet)

Dans la continuité du travail entrepris par notre enquête sur les regroupements de psychologues publiée en août 2011, et suite aux réflexions engagées avec les représentants de la DGOS ainsi qu'avec notre profession, nous avons adressé à la DGOS un projet de structuration institutionnelle des psychologues de la FPH.

Ce document est une base de travail entre la DGOS et le SNP. Il s'agit d'un document provisoire.

Nous avons prévu de consulter prochainement la profession par un sondage.

 *****

SUD Santé.psychologues les pièges du ministère.jpg

03/11/2011

"Dépistage, diagnostic et prise en charge des enfants souffrant de Troubles Envahissants du Développement : Quelle réponse dans le Sud du Bas -Rhin?"

invitation_journee_info_TED-1.jpg

Pre_programme_journee_info_TED.pdf

20/10/2011

Le 2ème colloque du Service des Psychologues du CHU de Rennes

Et oui, il existe un Service des Psychologues au CHU de Rennes. Il organise son 2ème colloque le 18 novembre 2011.

Reste à savoir comment ce Service s'organise pour fonctionner au quotidien en terme de structure hiérarchique au sein de l'hopital.

Voici le message de notre collègue breton et les liens vers le programme.

___________________________________________________________________

Veuillez trouver ci-joint et pour information le programme de notre deuxième
colloque du Service des psychologues du CHU de Rennes.

En vous remerciant de le diffuser si vous le souhaitez.
Bien cordialement
Pierre-Yves M

___________________________________________________________________

Affiche colloque 2011 du Services des Psychologues du CHU de Rennes

Plaquette colloque 2011 du Services des Psychologues du CHU de Rennes

Bulletin Inscription

___________________________________________________________________

Voir aussi le texte du SNP : "Pourquoi un service de psychologie?"

19/10/2011

Inter-collèges à Colmar le jeudi 29 novembre 2011

Nous organisons un inter-collège à Colmar le jeudi 29 novembre à 14h30 à l'IFSI de Colmar (salle de cours n°12). En effet, il nous semble important de nous réunir afin d'échanger sur les dernières actualités concernant la profession de psychologue et principalement sur les récentes négociations en cours entre la DGOS, les syndicats et le SNP. On vous propose de débattre ensemble donc sur ces questions d'un regroupement (collège, service ou ordre des psychologues ), d'une hiérarchisation et des missions proposées par la DGOS

Nous pouvons également faire le point sur la circulaire et faire un "bilan" des changements dans chaque établissement ainsi que sur la réécriture du code de déontologie, si certains ont eu le temps de s'y pencher un peu.
N'hésitez pas à nous faire d'autres propositions à mettre à l'ordre du jour si vous le souhaitez.

Pour accéder à l'IFSI de Colmar :

Face à l'entrée principale des Hôpitaux Civils de Colmar se trouve un grand parking où vous pouvez vous garer. L'IFSI se trouve au fond de ce parking (côté gauche lorsque vous faites face aux HCC)

Merci de diffuser ce mail à vos contacts,

Cordialement,

Julie M.
Psychologue
Centre de Coordination en Cancérologie
Hôpital Pasteur Bât 2 RDC
39 Av. de la Liberté - 68024 Colmar
Tel: 03 89 12 51 26

15/10/2011

UNSA. Compte-rendu de la réunion du 7/10/2011 entre les psychologues et la DGOS

Compte-rendu de la réunion DGOS du 7/10/2011

Structuration institutionnelle des psychologues.

Mme Lenoir-Salfati démarre par un rappel des « avancées » (cf. CR antérieurs) puis nous informe qu’elle a rencontré Mr Gaonac’h du ministère de l’enseignement et de la recherche sur le sujet de la modification de l’annexe du décret n° 20106534 du 20 Mai 2010. La DGOS ayant mandat pour réviser cette annexe, (mais pas le décret), il avait été question de «départager» les psychologues en donnant le titre (de psychothérapeute) en fonction des intitulés de diplômes.

Mr Gaonac’h considère que les intitulés de diplômes ne sont pas toujours révélateurs de leurs contenus, que selon lui ce n’est pas tant l’enseignement théorique qui fait question que les stages, pas toujours effectués auprès de «patients». Il propose une dispense totale pour les psychologues qui attestent de 5 mois de stage dans un établissement de soin ou médico-social.

Le processus de concertation est partagé entre Mme Lenoir (les syndicats, le SNP), et Mr Gaonac’h (les organisations notamment universitaires). Nous sommes sollicités à envoyer notre avis pour fin Octobre. L'UNSA redit que, même avec la réecriture de l'annexe, ce décret est insatisfaisant, que les universités n'ont jamais formé de psychothérapeutes. Nous soulignons que la seconde proposition met en valeur la formation clinique durant les stages.  La CGT fait remarquer que la nouvelle proposition n’entame pas le titre unique et qu’il convient d’aller dans le sens d’ouvrir l’option (le titre de psychothérapeute) le plus largement possible.

Mme Lenoir-Salfati s’est employée à recadrer la méthode, après avoir constaté que le «relevé de décision» (pourtant intitulé «compte-rendu») a circulé et donné lieu à des retours «d’une grande agressivité». «Tous les syndicats présents soulignent la partialité du dernier compte-rendu DGOS, qui explique la mobilisation» des psychologues après sa diffusion. Pour nous ces retours témoignaient avant tout d’une inquiétude somme toute légitime.

Nous abordons ensuite la question du calendrier, Mr Vayne redit la nécessité d’aller vite, pour éviter que l’on ré-enterre cette restructuration pendant 2 ans.

Un participant renvoie que c’est la DGOS qui a rajouté cette question, qui ne figurait pas au départ, à quoi Mme Lenoir répond que c’est une demande de la profession, l’enquête du SNP (sur les organisations des psychologues), qui ont induit cette proposition de la restructuration (sic), que la DGOS n’a aucun intérêt à ce que ça se travaille comme ça (re-sic), qu’on n’y travaillera pas si on ne veut pas, mais que nous pourrions bien être convoqués le mois prochain ( !) pour un entretien d’évaluation…à la direction des soins !!! (cf. le CR du SNP à l’issue de la rencontre avec la DGOS).

Concernant le calendrier, tout le monde semble d’accord sur la nécessité de prendre le temps nécessaire à la réflexion. Mme Lenoir propose donc d’envisager deux calendriers, des aspects comme le concours, le titre de psychothérapeute, la résorption de l’emploi précaire, pour la fin de l’année, et la structuration (un peu) plus tard, à priori fin juin (ce sera défini à la plénière la semaine prochaine).

Concernant le FIR il nous est rappelé que  la condition pour que les contractuels en bénéficient, ce sera de le repenser !!! (du FIR au FER -sic-)

1h seulement est finalement consacrée à l’intitulé de la réunion (de la structuration…).

Première question : la création d’une unité de rattachement des psychologues doit-elle être obligatoire, ou faire l’objet d’une incitation/recommandation ? La tendance des participants est plutôt à l’obligation. Il faut se pencher sur la forme réglementaire, et savoir si la profession est prête à s’y engager.

Nous présentons une proposition qui serait la création d’un pôle de sciences humaines aux côtés des pôles existants (administratif, technique, médical), on nous répond que dans le cadre de la loi HPST, on ne peut pas obliger un hôpital à créer un pôle supplémentaire.

Le service de psychologie ferait partie du pôle administratif, afin nous dit on, de ne pas être l’otage (sic) des projets médicaux !

(Alors…être l’otage des projets administratifs, c’est plus rassurant ?)

Un participant soulève la crainte de voir se former un pool de psychologues, on nous rassure, ce n‘est pas du tout ça qui est prôné.

Un autre participant évoque la crainte de tomber dans les pièges de la loi HPST, après notre intervention Mr Vayne ne peut pas approuver que nous avons été « rayés » de cette loi (ce qui est pourtant la triste réalité), il dit « pt-être oubliés, sans que ce soit volontaire »

Quelqu’un amène l’idée de partir de qui se fait dans les collèges, ce que Mr Vayne ne souhaite pas parce qu’ «on ne peut pas partir d’une structure défensive (sic) pour aller vers une structure offensive !»

Mme Lenoir présente 3 alternatives

1/On crée « un truc » qui serait une boite vide, les psychos restant attachés aux différents pôles cliniques.

2/On crée « un truc » qui serait une unité de rattachement et les psychos vont travailler, sont affectés etc.

3/ On rend obligatoire les collèges et on leur donne des missions.

Pour ce qui est du « responsable désigné », nous défendons la responsabilité fonctionnelle sans lien hiérarchique. La DGOS tient beaucoup à ce lien hiérarchique et nous demande de réfléchir aux missions « hiérarchisables »

Nous posons la question de l’absence de candidats, en effet il vaudrait mieux y réfléchir avant !

La réunion se termine par un récapitulatif, et une incitation à réfléchir sur quels aspects il pourrait être accepté une relation « un brin hiérarchique » !

Prochaine réunion de ce groupe le 10/11 13h30-16h30

Pour l’UNSA Claudine et Colette.

______________________________________________________

Remarque de PsyCHE 

Quand on lit la réaction de la DGOS :

"Mme Lenoir-Salfati s’est employée à recadrer la méthode, après avoir constaté que le «relevé de décision» (pourtant intitulé «compte-rendu») a circulé et donné lieu à des retours «d’une grande agressivité»

Nous entendons faire remarquer, que, pour ce qui nous concerne nous n'avons publié aucune réaction agressive de la part des psychologues à l'égard des propositions de la DGOS, mais, au contraire, des réactions d'une grande dignité.

Mais on voit très bien comment la DGOS aurait aimé fonctionner : en catimini de la profession, attendant des représentants syndicaux qu'ils testent leurs collègues, mais sans leur dévoiler la teneur des "négociations" en cours. Bravo belle méthode! Tout à fait typique du management anti-démocratique tel qu'il est en train de se mettre en place dans les Hôpitaux.

Espérons qu'avec un changement de tendance politique et de logique dans les rapports humains on reviendra en 2012 à plus de démocratie.

Encore une fois : merci à l'UNSA pour ce CR qui nous permet de suivre les débats. GB

 

12/10/2011

La très judicieuse réponse de l'intercollège IDF aux propositions de la DGOS

Voici le courrier tel qu'il nous a été transmis.

_______________________________________________________________________

Chers collègues,

Je vous transmets deux textes, un court (Travaux en cours) et un plus long (Réponses à la DGOS) écrits dans l'urgence par la coordination de l'Inter-collège en réponse aux propositions de la DGOS,  du fait du peu de temps accordé aux syndicats pour consulter  ("tester") leurs collègues. C'est une position qui devra bien sûr être encore débattue s'il nous en est laissé le temps. 

Quels que soient les avis que suscitent ces propositions, nous devons avoir le temps d'en débattre et d'en comprendre les enjeux. Il convient donc de ne pas céder aux discours alarmistes par lesquels la DGOS tente d'imposer rapidement une réglementation devant s'inscrire dans le cadre de la loi HPST. 
Inciter par exemple les psychologues à accepter, par sollicitude à leur égard et dans le souci de leur propre intérêt, un supérieur hiérarchique au sein de leur corps, afin d'éviter d'être mis sous la coupe d'un supérieur cadre de santé (...par les mêmes qui ne pourraient se soustraire aux principes sacrés édictés par la loi HPST), sans discuter des conséquences d'une telle disposition pour notre profession, est une forme d'intimidation.
L'avenir de notre profession ne peut pas se décider de cette manière et il sera difficile de revenir sur des décisions prises hâtivement avant les échéances électorales de l'année prochaine.
En vous en souhaitant bonne lecture,
cordialement
Marc T

_________________

Chers collègues,

 Vous avez tous reçu le CR de la DGOS sur les propositions de la structuration de l’activité du métier de psychologue. Une  prochaine réunion a lieu vendredi 7 octobre avec la DGOS et les syndicats.  Dans l’urgence, nous avons pensé une réponse possible. Nous  regrettons de ne pas avoir pu vous la soumettre avant.  Elle nous semble être dans l’esprit de nos réflexions en cours. Nous en débattrons bien évidement lors de notre prochaine réunion mardi 18 octobre. Nous l’envoyons également aux syndicats.
Bien cordialement.

Nathalie Z 

___________________________________________________________

Réponses aux propositions de la DGOS

Le compte rendu (ci-joint) du premier sous-groupe de travail entre les organisations syndicales réunies le 9 septembre 2011 et la DGOS fait état de propositions concernant une structuration institutionnelle de l’activité du métier de psychologue. Cette idée qui peut paraître rassurante et séduisante au premier abord donne l’illusion que le travail et le positionnement des psychologues dans les institutions en sera amélioré. Il se pourrait toutefois qu’elles conduisent à des effets contraires.

Arrêtons-nous sur ces propositions et Interrogeons-nous sur ce que veut dire "structurer l’activité " pour la DGOS?

1- Il est pour le moins surprenant de constater qu’une première proposition s’énonce en « création obligatoire ».

2- La mise en place d’un C.R.S. (Coordonnateur Responsable Supérieur) « rattaché à la DRH ». Certaines de ses missions seraient :

►Elaborer « un projet de prise en charge psychologique… ».

►Evaluer ses collègues

►Gérer la fonction FIR, rendre des comptes au nom de ses collègues, démontrer la « valeur ajoutée » de cette fonction, conçue et organisée sur le modèle de la formation continue.

Serions-nous dans une planification de l’action des psychologues ?

Notons que ce C.R.S. serait lui-même soumis, dans le cadre des entretiens d’évaluation dont il aurait la charge, « à l’avis du chef du pôle d’affectation » chapeauté lui-même par le directeur de l’établissement, n+1, n+2, n+ 3 !

Que devient l’espace de création dans ce système ?

De telles propositions ne témoignent-elles pas d’une réelle méconnaissance des fondements du travail du psychologue. Rappelons qu’il lui est impossible de prédéterminer l’acte clinique sans tenir compte de l’inédit de la rencontre avec un patient.

Donner une fonction hiérarchique à un coordonnateur au sein de cette profession conduirait de façon insidieuse à retirer au psychologue le choix de ses pratiques et la responsabilité individuelle nécessaire à l’élaboration de son action. Son engagement subjectif dans la relation singulière avec le patient en serait nié. La complexité de la vie psychique n’appelle aucune réponse simpliste.

Le psychologue doit penser ses actes en mettant à l’épreuve son propre cheminement qu’il interroge et travaille. De ce fait, le libre choix de son travail d’élaboration et de ses formations lui appartient. C’est pourquoi Recherche et Formation ne peuvent être dissociées dans son travail.

3- Rentabiliser la fonction FIR :

►La fonction FIR serait « gérée » par le C.R.S. « sur la base d’une contractualisation avec les différents professionnels ». De quel contrat s’agit-il : D’objectifs ? De bonnes pratiques?

►Le C.R.S. devrait objectiver (« bilan ») les bénéfices (« valeur ajoutée ») de la fonction FIR « pour la prise en charge des patients ». Nous relevons au passage que « différents professionnels » pourraient déterminer la formation qui conviendrait au psychologue pour chaque patient !

Détournée de sa finalité, la fonction FIR ne serait plus au service du travail de recherche et d’élaboration permanente du clinicien.

La dimension subjective du travail du psychologue pose problème à la logique des organisations. C’est pourquoi la fonction FIR est soupçonnée de servir des intérêts personnels sans lien avec la clinique et pourrait être mise au service de la formation continue.

La circulaire de 1992 est sans équivoque à ce sujet : la fonction FIR est une nécessité soutenue comme telle par l’Etat. Elle fait obligation aux psychologues de travailler des aspects qui se présentent dans l’après coup et qui sont inhérents à toute relation clinique.

La position de tiers entre institution et patients exige un travail de distanciation, de créativité et une position clinique de libre arbitre.

Il ne faut pas confondre le travail d’approche de la subjectivité et l’individualisme qui est souvent reproché au psychologue qualifié « d’électron libre». Ce travail n’est en aucun cas un refus de la prise en compte de la dimension du collectif. Il est une nécessité pour chaque professionnel soumis aux impératifs de sa pratique.

La question du collectif pour les psychologues

Reprenons l’enquête menée par le SNP à partir de laquelle la DGOS fait ses propositions :

Sur 20 % de réponses des établissements sollicités l’enquête du SNP montre que « dans 66% des cas le regroupement des psychologues n’est pas positionné dans l’architecture organisationnelle ».

Faut-il en déduire que le psychologue ne s’inscrit nulle part ?

Il est important de souligner que si les collèges de psychologues ne sont pas positionnés « dans l’architecture organisationnelle de l’établissement », le psychologue quant à lui dépend non seulement d’un supérieur hiérarchique direct: le Directeur (son « n+1 » !), de plus il se doit d’articuler étroitement son activité à un projet de pôle dans un collectif de travail.

A quoi servirait de complexifier la hiérarchie avec des « n+1, 2, 3… » ? Pourquoi sous entendre que nous n’avons pas de supérieur hiérarchique?

La DGOS nous pose la question : « Une position hiérarchique est-elle acceptable ? »

Nous répondons non, elle est irrecevable lorsqu’elle intervient dans l’élaboration de l’acte clinique du psychologue.

En outre, si les regroupements des psychologues - des collèges à 80% selon l’enquête du SNP - ne sont pas positionnés dans l’organigramme, nous tenons à signaler que leurs actions sont étroitement liées à la dynamique institutionnelle de l’établissement.

En dépit de l’imperfection souvent pointée de ces instances de travail, elles sont néanmoins un espace de réflexion et l’occasion pour la profession d’échanger, de confronter et de faire vivre la grande diversité des positionnements de celle-ci.

En quoi une structuration administrative de l’activité fera t-elle davantage de place au collectif ?

L’expérience montre dans de nombreux établissements que la multiplication des chefs fragmente voire détruit le lien social, les espaces de pensée et la parole collective.

Que peut signifier « collectif » pour les psychologues : structuration identique pour tous ? Fonctionnement unique ? Ordre ?

Cette idée de collectif est l’indice d’un besoin de penser ensemble, d’échanger, de confronter les diversités au sein d’un espace commun. Les difficultés inhérentes aux échanges seront-ils mieux résolues par une organisation hiérarchisée ?

En quoi «une structuration de l’activité» nous protégerait-elle des bouleversements et dérives liés aux restructurations successives de l’hôpital et aux réformes économiques?

Nous avons l’occasion de constater que les remaniements successifs de l’hôpital et la volonté de restructurer l’activité des professionnels entraînent plus souvent un démantèlement des équipes et du travail que des lendemains qui chantent. L’esprit d’équipe qui permettait à chaque professionnel de se confronter et d’élaborer avec d’autres dans le respect de leurs différences est saccagé par la souveraineté de l’évaluation.

Dans cet esprit où soupçon et surveillance gangrènent les rapports humains, le psychologue ne sera pas reconnu mais confondu. Il sera évalué par son « n+1 » qui pourra lui dire si ses objectifs sont atteints, voire dépassés : nombre de consultations acceptables en comparaison des autres psychologues? Missions accomplies ? Traitements psychologiques rentables ? Psychothérapies efficaces ? Vérifier si le psychologue est un bon régulateur social et le bras droit des idéologies dominantes: critères de rentabilité, grille d’évaluation de la vie psychique…

La nécessité pour les psychologues de penser leur travail auprès des patients et dans l’institution les a conduits à créer patiemment des espaces de rassemblement multiples et variés comme les collèges et les collectifs. Plus récemment les Inter collèges se développent et se structurent en interaction avec ces derniers. Nous souhaitons que ces espaces demeurent une référence pour la profession et renforcent leur existence.

Nous demandons aux syndicats de bien vouloir ralentir la précipitation de la DGOS. Ces questions fondamentales méritent que nous prenions un temps plus long afin qu’elles soient largement débattues.

Le 5 octobre 2011

Coordination de l’Inter Collèges IDF

intercollegesidf@gmail.com

Autre réaction alsacienne aux propositions de la DGOS : CENTRE HOSPITALIER INTERCOMMUNAL de la LAUTER à Wissembourg

 CENTRE HOSPITALIER INTERCOMMUNAL de la LAUTER

24 route de Weiler – BP 20003

67166 WISSEMBOURG CEDEX

PSYCHOLOGIE

A l’attention de Madame Edith COMA, Secrétariat d’état à la santé

Objet : Réponse brève au compte rendu du sous groupe de travail "métier de psychologue"

Wissembourg, le 6 Octobre 2011.

Madame COMA,

Suite au CR de la DGOS du 26 septembre 2011 sur l’avenir du métier du psychologue à l’hôpital, nous souhaitons faire part de notre positionnement sur les propositions concernant la profession.

La tentative d’organiser le métier de psychologue à l’hôpital calquée sur un modèle médical et hiérarchisé nous parait incompatible avec la fonction de tiers du psychologue. En effet, une telle organisation ignore une fois de plus la spécificité du métier de psychologue et aurait des effets délétères sur différents axes d’intervention : institutionnel, auprès des équipes et dans les prises en charge des patients.

La pertinence de regroupement en collège nous semble avoir déjà fait ses preuves et nous nous interrogeons sur la visée réelle d’une hiérarchisation de la profession.

Nous espérons que vous tiendrez compte de notre positionnement en défaveur d’une telle structuration institutionnelle.

Nous vous prions d’agréer, Madame COMA, l’expression de nos plus sincères salutations.

 

Les psychologues du Centre Hospitalier de Wissembourg


06/10/2011

en réponse au compte rendu du sous groupe de travail "métier de psychologue"

A l’attention de Mme Edith Coma

Secrétariat d’état à la santé

         Madame,

        En réunion du Collège des psychologues des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS), nous avons pris connaissance du compte rendu du premier sous-groupe de travail : réflexions menées sur la structuration institutionnelle de l’activité du 9 septembre 2011 et nous souhaitons vous faire part de notre position.

        La création d’une unité de rattachement des psychologues, avec un responsable désigné ayant une position hiérarchique et une fonction d’encadrement, est fondamentalement en contradiction avec les statuts de notre profession.

Depuis plus de 15 ans aux HUS les psychologues sont regroupés en collège. Notre collège travaille en lien avec la DRH, notamment lors de rencontres mensuelles, pour tout ce qui concerne :

-       La représentation du corps professionnel dans l’établissement

-       Le recrutement des psychologues (jury, concours…)

-       Les différentes accréditations

-       La gestion de la formation continue des psychologues etc.

Par ailleurs, chaque psychologue est rattaché à un pôle au sein duquel il travaille en étroite collaboration avec les équipes médicales et soignantes. Il rend compte de la nature et de l’organisation de son travail régulièrement à son chef de service.

        Ce système permet aux psychologues une intégration dans l’institution tout en assumant la responsabilité de leurs actes et en préservant la qualité de l’offre de soins psychiques aux patients.

        En espérant que vous tiendrez compte de notre position dans vos décisions futures, je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de nos sentiments distingués.

 Isabelle G

Psychologue

Présidente du Collège des Psychologues des Hopitaux Universitaires de Strasbourg

30/09/2011

Le CR officiel pour la DGOS de la réunion du 9 septembre 2011

Un grand merci à l'UNSA pour avoir transmis à l'ensemble des psychologues, en particulier au Collectif des Psychologues Hospitaliers ce compte-rendu officiel de la réunion du 9 septembre 2011 qui ne devrait pas manquer de faire réagir la profession.

________________________________________________________________________________________

 A lire absolument !

Cliquez :     C Rendu Psychologues 9 Sept 2011 V2 def .pdf

 

28/09/2011

Le communiqué de la CGT pour se faire une idée de ce qui nous attend

Compte rendu des deux réunions du 9 septembre à la DGOS concernant la profession de psychologue

par Union Fédérale des Médecins, Ingénieurs, Cadres et Techniciens-CGT

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

PsyCHE appelle les autres composantes syndicales présentes aux négociations à lui transmettre leur propre communiqué en raison de la ligne éditoriale du site qui est syndicalement, non partisane et plurielle.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 Notre adresse internet : psy.alsace@gmail.com

 

Conférence : "Anorexie boulimie : mieux comprendre ces maladies et leur traitement"

Conférence - Anorexie boulimie, mieux comprendre ces maladies et leur traitement.pdf

La crise des ânes

"Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village.

Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.

Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.

Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.

Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés.

Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.

Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ? Que ferez-vous ?

Pour nous retrouver tous sur la place du village."


Samedi 15 octobre 2011
(Journée internationale des indignés)

faites déjà passer cette histoire à votre voisin...

DIDIER.BECASSE
DP.DS AMA 22 GUINGAMP
Secretaire Adjoint SDAS22 CGT FO
Membre de l'inter SDAS bretagne


19/09/2011

Lecture Spectacle : "Autour d'elle"

Affiche du spectacle

14/09/2011

Du nouveau pour les contractuels

Information du SNP______________________________________

Du nouveau pour les contractuels dans la FPH

Le dispositif "résorption de l'emploi précaire" devrait être voté cet automne et permettre l'organisation de concours. La CFPH vous engage à diffuser cette information au niveau des collèges et unités de psychologie dès à présent, afin de veiller à ce que des postes de contractuels soient effectivement mis au concours pour les collègues qui le souhaitent.

 (article de Linda Daovannary paru sur www.tsa-quotidien.fr)

François Sauvadet, ministre de la Fonction publique, a déposé devant le Parlement son projet de loi destiné à réduire la précarité vécue par une partie des 891 000 non-titulaires de la fonction publique.

Traduction législative du protocole d'accord signé avec six organisations syndicales le 31 mars 2011, le projet de loi "relatif à l'accès à l'emploi titulaire et à l'amélioration des conditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction publique, à la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives à la fonction publique" a été présenté mercredi 7 septembre en conseil des ministres par François Sauvadet, ministre de la Fonction publique. Selon lui, le projet de loi va permettre " de rompre avec une politique, qui, en opposant artificiellement fonctionnaires et contractuels, avait laissé se constituer de véritables îlots de précarité au sein même de la fonction publique". Le texte, qui s'appliquera dans les trois versants de la fonction publique (Etat, territoriale, hospitalière), devrait aboutir à la titularisation de 40 000 à 50 000 agents contractuels et à la transformation de 100 000 contrats à durée déterminée (CDD) en contrats à durée indéterminée (CDI).

Accéder à un CDI ou au statut de fonctionnaire

Le statut général de la fonction publique autorise le recours à des agents contractuels pour faire face aux besoins du service public. 891 000 agents non titulaires sont ainsi actuellement employés dans l'ensemble de la fonction publique, soit 16,5 % des effectifs.En dépit d'une solide expérience professionnelle auprès de leur employeur, certains agents cumulent les CDD et ne peuvent, pour diverses raisons, accéder à l'emploi titulaire (statut de fonctionnaire) ni bénéficier d'une transformation de leur CDI dans le cadre des dispositions introduites par la loi du 26 juillet 2005.Pour favoriser leur accès à l'emploi titulaire, le projet de loi prévoit donc l'ouverture pendant quatre ans, et sous certaines conditions, d'examens professionnalisés et de concours dédiés. Pour ceux qui ne pourraient pas ou ne souhaiteraient pas accéder au statut de fonctionnaire, un autre dispositif de sécurisation est prévu : un CDI devra être obligatoirement proposé à ceux de ces agents qui justifient notamment d'une durée de service d'au moins six ans auprès de leur employeur à la date de publication de la loi.

Lutter contre la reconstitution de l'emploi précaire

Pour l'avenir, le gouvernement souhaite lutter contre la reconstitution de l'emploi précaire et améliorer les perspectives professionnelles des agents contractuels. Ainsi, tout en préservant l'architecture générale des cas de recours au contrat dans la fonction publique, le texte redéfinit notamment les conditions de durée et de renouvellement des contrats, afin de prévenir les situations de renouvellement abusif de CDD sur des besoins permanents comme temporaires des administrations et modifie les conditions d'accès au CDI.Le texte devrait être examiné cet automne par le Parlement selon la procédure accélérée (une lecture dans chaque chambre au lieu de deux).

Posté par SNP

23/08/2011

Déclaration du 1er août 2011 CITOYENNETE, LIBERTE, PSYCHIATRIE

bandeau1.jpeg

La loi du 5 juillet 2011 relative « aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge » et ses décrets d’application entrent en vigueur. Le mouvement fort de lutte contre cette loi peut et doit se poursuivre après sa promulgation.

Cette loi, dans la même veine que celles sur les étrangers, l’immigration, la récidive, la rétention de sûreté, la justice des mineurs, la sécurité intérieure, etc., participe des atteintes considérables portées aux libertés et aux droits sociaux. Elle organise la surveillance sociale des vulnérables et précaires stigmatisés en « classes dangereuses ». A l’exemple du fichage généralisé de tout fauteur de trouble et mauvais élève potentiel, elle ouvre même un « casier psychiatrique » des « malades mentaux », sans véritable « droit à l’oubli ».
Cette loi est fondamentalement inacceptable car elle impose la contrainte et le contrôle social comme organisation du soin en psychiatrie, de l’hôpital au domicile, sous la nouvelle appellation aberrante de soins sans consentement. La position soignante dans sa qualité relationnelle y est dégradée en « expertise de dangerosité », ce qui aggrave la situation actuelle faite de souffrance psychique et de désillusions dans de nombreuses équipes, avec pour résultat d’amplifier les errements de sens du soin à domicile.
L’« entrée » en observation et soin se fera désormais par une garde à vue psychiatrique de 72 heures, sans même les garanties arrachées récemment dans le cas de la garde à vue policière.
La psychiatrie contemporaine a remis en cause significativement le grand renfermement. Les luttes organisées par les professionnels, les usagers, les militants des droits de l’homme ont obtenu le développement des droits et mis en cause la légitimité de l’enfermement et du statut d’exception du « fou ».

Nous n’acceptons pas que la psychiatrie et la santé mentale soient embrigadées comme faisant partie des polices de la société. Nous récusons la politique de la peur.

Faisant fi de tout débat sur l’obligation de soin et le droit au refus de traitement, le pouvoir impose des dits « soins sans consentement » jusqu’au domicile : assignation à résidence, programme de soins imposé et appelé à fonctionner sur le mode du chantage ou du marchandage, traitements médicamenteux contraints y compris à domicile, géo localisation, etc. Nous dénonçons l’hypocrisie du législateur et la duperie de la loi : un véritable soin psychique ne peut se concevoir sans le consentement.
A cette orientation répulsive donnée au soin psychiatrique s’adjoignent les effets et conséquences de la logique entrepreneuriale à l’œuvre à l’hôpital et dans le système de santé en général ; plus généralement de la casse du service public. Nous refusons le type de moyens supplémentaires attribués après le discours d’Antony de décembre 2008 pour « sécuriser ».
Nous —usagers, familles, soignants, travailleurs sociaux, magistrats, élus, citoyens—exigeons une orientation et des moyens qui relancent la psychiatrie de secteur, assurent et pérennisent les pratiques fondées sur l’éthique de la complexité, du prendre soin, de l’accueil, de l’hospitalité, du rôle des tiers sociaux et familiaux, de l’accompagnement, d’une réelle réhabilitation, et du droit.

Pour en former contours et contenus, nous sommes favorables à un débat national dont l’objet soit :

  • l’abrogation de la loi du 27 juin 1990 et celle du 5 juillet 2011. l’abrogation de la loi du 27 juin 1990 et celle du 5 juillet 2011. La nécessité d’une loi qui en finisse avec l’exception psychiatrique et qui relève du soin psychique bien conçu articulé au droit commun: c’est-à-dire de l’autorisation et du contrôle du juge civil.
  • la mise en chantier d’une loi programmatique pour une psychiatrie démocratique dont l’objet et l’éthique sont proposés dans notre manifeste initial, qui soit à l’opposé des gouvernances de mise au pas gestionnaire dont sont représentatifs les plans de santé mentale actuels et annoncés.

Il nous faut débattre, mais il nous faut également agir. Nous ne devons respecter les lois que si elles mêmes respectent le droit, en l’occurrence les libertés individuelles et l’intimité de la vie privée. La loi, qui dans la tradition est libératrice, est désormais un instrument du contrôle social. Elle formate, arrêtés et certificats à l’appui. La tradition de désobéissance civile, c’est depuis 1789 de s’opposer aux lois, mais c’est aussi désormais de combattre la loi par le droit. L’application servile de la loi ne créerait pas seulement l’injustice ou l’aberration psychiatrique ; elle créerait l’illégalité. La loi est celle d’une majorité conjoncturelle, mais le droit, construit dans le temps, est l’œuvre de tous. Où allons nous ? Vers ce qui n’est pas écrit, et seule la radicalité de l’analyse permet de s’extirper des modèles bien-pensants, déjà prêts à nous ensevelir.

Dans l’immédiat et à cette date du Premier août qui marque l’entrée en vigueur de la loi, nous proposons un plan d’action et de résistance éthique :

  • le refus des psychiatres et des soignants, dans la mesure du possible, de mettre en place des mesures de contrainte. Et notamment, le refus des collectifs soignants de tout programme de « soin contraints » à domicile contraires à la déontologie et aux droits fondamentaux. De même, il faut opposer un refus de tout avis médical sans avoir pu examiner le patient.
  • la saisie systématique du juge des libertés et de la détention, le patient devant être entendu hors visioconférence.
  • Développer l’information, notamment lors des 72 heures, afin que les personnes ne tombent pas dans la trappe psychiatrique que cette loi organise, mais accèdent aux soins psychiques auxquelles elles ont droit.
  • Le soutien des recours et défenses des patients soumis à ces « soins sans consentement », y compris les QPC qui ne manqueront de survenir. La création d’un collectif d’avocats et juristes sera essentielle en ce sens.
  • La construction d’un observatoire national de suivi de l’application de cette loi qui assure le recueil de données, l’alerte aux droits des personnes soumises aux « soins sans consentement », qui rapporte au législateur, au contrôleur des libertés et des lieux de détention, à la commission nationale consultative des droits de l’homme et au public les atteintes aux droits de l’homme et à l’éthique du soin psychique.

Nous sommes et demeurerons mobilisés pour concrétiser une œuvre de démocratie et de professionnalités.

http://www.maiscestunhomme.org/

01/08/2011

Pour info un texte de notre collègue Hubert Lisandre

Le statut de psychothérapeute,
ou comment rendre l’autre fou

"Qu’est-ce qu’un psychothérapeute ?
Il fut un temps, pas si lointain, où ce terme semblait faire consensus. On avait fini par le situer dans cette nébuleuse du soin psychique où il s’était formé un sens, comme il en est de tout signifiant, par opposition à d’autres. Il en constituait, pour ainsi dire, le no man’s land, par une définition essentiellement négative, où tout le monde trouvait à peu près son compte : le psychothérapeute, c’est celui qui ne fait, dans ce champ, ni acte de psychiatre, ni acte de psychologue clinicien, ni acte de psychanalyste.
On aurait pu bien sûr se méfier. Un consensus négatif ne vaut en général que par le flou dont il prend soin de s’entourer. D’autant que cette dénomination de psychothérapeute avait acquis, avec le temps, un prestige tout imaginaire — essentiellement auprès des professionnels et des intéressés, le grand public restant le plus souvent tout à fait à l’écart de ces subtilités réputées byzantines : ne voyait-on pas, en effet, des psychiatres et des psychologues prendre souci de préciser qu’ils étaient également, « en plus »,  psychothérapeutes ? Et ne prenait-on pas soin, inlassablement, de rappeler dans les amphithéâtres aux étudiants en psychologie que le diplôme de psychologue ne saurait conférer à lui seul titre (entendre : dignité) de psychothérapeute ?
Et comme il était de bon ton, à cette époque paisible mais reculée, que les psychanalystes eux-mêmes ne pratiquassent la psychothérapie qu’en catimini, sans du tout s’en vanter auprès de leurs semblables, on en était venu à penser que le psychothérapeute se situait là, juste « en dessous » du psychanalyste, et juste « au-dessus » du psychologue — et accessoirement du psychiatre, pour ceux qui le reléguaient aux basses œuvres d’une gestion sociale et médicamenteuse de la folie ordinaire.
Et voilà qu’un jour, il y a un peu plus de dix ans, le député Accoyer s’est emparé de cette profession équivoque, dans l’intention de lui donner un statut légal. Il ne savait sans doute pas que c’était folie de sa part, et qu’il ouvrait la une boîte de Pandore. D’autant qu’il espérait ainsi, avec une naïveté assez déconcertante, faire obstacle au déferlement des sectes, qui œuvraient, prétendait-il, par le biais de psychothérapeutes mal intentionnés.
Cela aurait-il mis fin au dit déferlement ? On peut à bon droit en douter. Les sectes regorgent déjà de diplômés de tout poil, qui n’auraient plus qu’à passer ce diplôme supplémentaire. Ou plus simplement, à se servir dans le vocabulaire foisonnant de l’aide en tous genres à l’humain, et par exemple devenir « coach », sans changer profondément d’intention…
Loin de stopper la déferlante, cette malheureuse initiative en a provoqué une autre, dans ce monde psy soudain sommé de répondre avec plus de précision à la question sur laquelle tout le monde sommeillait sans difficulté notable. Ce réveil brutal a mis rapidement en évidence que, comme on pouvait s’y attendre, cet imaginaire commun était traversé de conflits violents et sans issue. Il en est résulté ce qu’on peut appeler sans excès un dialogue de sourds, entre des interlocuteurs eux-mêmes divisés entre débat de fond et intérêts corporatistes, sous la houlette d’un législateur médusé, mais opiniâtre, ignorant définitivement que la raison politique n’a jamais compris et ne comprendra jamais rien à la raison psychique. Surtout lorsque celle-ci ose se déchiffrer à partir de l’hypothèse de l’inconscient, qui s’est avéré irradier profondément les innombrables facettes d’une pratique de « psychothérapeute ».
On s’est déjà interrogé sur les dessous idéologiques et économiques de cette foire d’empoigne, qui seuls en effet peuvent expliquer cette opiniâtreté du législateur — bien au-delà d’un projet initial dont personne ne parle d’ailleurs plus aujourd’hui, ce qui en fait, à l’évidence, le symptôme d’autre chose. Dont il a été peu question, finalement, dans les innombrables débats auxquels l’affaire a donné lieu. Mais c’est là un silence familier à la raison politique comme à la raison psychique, et c’est sans doute pourquoi il est si peu commenté.
Il en résulte un texte, qui fait définition : « L’inscription sur le registre national des psychothérapeutes mentionné à l’article 52 de la loi du 9 août 2004 susvisée est subordonnée à la validation d’une formation en psychopathologie clinique de 400 heures minimum et d’un stage pratique d’une durée minimale correspondant à cinq mois effectué dans les conditions prévues à l’article 4. »
Ici encore, le réveil est brutal, mais ne faut-il pas s’étonner de l’étonnement qu’il suscite ? A une définition impossible, il est substitué une définition pragmatique, où personne ne retrouve rien de son imaginaire premier — évidemment, serait-on tenté d’ajouter…
Sous cet angle, on peut penser à bon droit que le législateur est devenu fou, si la folie, selon la vieille approximation freudienne, est caractérisée par un privilège accordé au moi sur la réalité. Aucun psychothérapeute existant ne retrouve en effet probablement grand chose de sa réalité professionnelle dans cette définition du psychothérapeute légal. Dont acte.
L’histoire pourrait s’arrêter là. On pourrait prendre acte de cette impossibilité d’une définition réaliste pour laisser le législateur à son délire statutaire, et vaquer comme par le passé à ses propres occupations, en rayant simplement de ses tablettes la qualité de « psychothérapeute », devenue à peu près équivalente, si on compare les cursus,  au statut de sous-sous-psychologue.
Mais un étrange phénomène est en train de se produire, par lequel ce nouveau statut excite à la fois l’imaginaire des intéressés comme si de rien n’était, et à la fois la cupidité des notables, qui anticipent le caractère juteux qu’il y aurait à maintenir en effet cette illusion intacte. Ne voit-on pas, depuis quelques temps, et vite vite avant la date fatidique arrêtée par le législateur halluciné, se presser moultes psychologues et psychiatres pour obtenir des instances autorisées la très précieuse « attestation » par laquelle il seraient reconnus, enfin, sous-sous-psychologues diplômés ?
On peut alors penser à bon droit qu’ils sont devenus fous, si la folie etc…
Cette folie en miroir semble puiser sa source à ces deux composantes, dont la conjonction gagnerait à se dénouer rapidement, pour éviter à la situation d’empirer encore. Elle s’appuie pour une part sur cette passion névrotique qui veut que le chef ait raison, même dans le cas où il a tort. Et loin de se détourner d’un mot lui-même détourné de son sens antérieur, beaucoup s’acharnent à trouver un compromis boiteux entre cette définition dérisoire et leur imaginaire premier, essentiellement soutenu par l’angoisse de ne pouvoir, à terme, exercer leur activité sans passer par ses fourches caudines.
Et comment cela se pourrait-il donc, quand cela n’a tout simplement jamais été possible ? Nul ne sait, et surtout pas le législateur, ce qui s’opère dans le cabinet du psy. Faut-il remuer ici quelques unes de ces désagréables polémiques qui le démontrent à l’envi, et dans lesquelles nous nous égarons volontiers, chemin faisant, à prier pour une « clarification » toujours remise aux calendes ? Combien de psychothérapies, voire de psychanalyses, remboursées par la sécurité sociale sous couvert d’un statut de psychiatre ? Combien de psychothérapies menées en secret par des psychanalystes qui semblent, à les entendre, ne pratiquer jamais que « la psychanalyse » ? Et combien d’effets authentiquement thérapeutiques obtenus par des psychologues — voire, abomination, par des psychologues stagiaires — dans des cadres qui ne semblaient pas du tout « psychothérapeutiques » ? Et combien encore de déchirures et de scissions communautaires à vouloir définir les termes tout à fait « garantis » d’une formation de « psychanalyste » ?… La liste serait encore longue, si on la voulait exhaustive.
Soyons clair : que nul ne le sache n’interdit pas, bien au contraire, d’y travailler, et de se forger, patiemment, une religion sur la question. Il y a là un souci proprement éthique, et hautement recommandable. Mais au nom de quelle aberration psychique voudrait-on imposer au monde une conviction dont le cœur ne se trouvera jamais qu’au tréfonds de sa propre psyché, dont nul travail sur soi ne lèvera jamais toutes les ombres ? Et par quel mirage collectif cette conviction serait-elle légitimée par un pauvre petit bout de papier, auquel ne croiront jamais que les juges d’instruction ? Plus que jamais, sur ce chapitre, il convient de raison garder.
D’autant — deuxième composante — que d’autres encouragent cette folie et cautionnent cette angoisse, y trouvant au passage un bénéfice « éthiquement » plus douteux. Combien d’officines, combien d’universités, combien d’écoles — au passage, combien de sectes… — ayant l’éthique à fleur de bouche sont-elles en train de préparer, tranquillement protégées par le droit, la formation adéquate à ce divin diplôme, à grand renfort de bénéfices… comptables? Il est saisissant de constater que ce fameux décret du 20 mai, s’il est plus que discret sur ce qu’on attend, finalement, d’un psychothérapeute, consacre un long chapitre aux conditions exigibles pour être dûment mandaté « formateur de psychothérapeutes ». Il y a fort à parier que demain, on verra pulluler les « DU de psychothérapeute », où enseigneront des enseignants-chercheurs psychologues cliniciens… qui auront commencé par s’inscrire eux-mêmes à leurs propres cours pour acquérir ce statut envié, et très prisé dans le monde, de « psychothérapeute » ! Ou comment rendre l’autre fou…
Il n’y a donc pas que saine raison à laisser tomber ce statut, comme une de ces multiples lois dont on ne verra jamais le début d’une application concrète, et qui n’ont jamais été votées que pour calmer les vapeurs d’une opinion rêvant d’une liberté sans risque. Il y va aussi d’un minimum de santé de la profession de santé mentale toute entière, dont chacun sait hélas combien elle a actuellement d’autres raisons de se dégrader.
Il ne s’agit plus d’atermoyer, de se réjouir obstinément d’une bouteille à moitié pleine — nul ne saurait redire, de fait, à ce que tout « psy » en sache un minimum sur la psychopathologie —, de trembler pour une interdiction future et tout à fait fantasmatique, ni même d’espérer discuter encore, et faire entendre raison au législateur qui sait aussi combien la communauté psy pèse peu sur son électorat. Le législateur s’en fout. La seule attitude raisonnable est donc celle du boycott, pour ceux qui le peuvent encore au nom d’un autre diplôme, qui ne garantit pas davantage la qualité de leur écoute — seuls les sourds et les militants peuvent encore l’ignorer, après un minimum de pratique.
Cette pathologie du diplôme ne date pas hélas d’hier. L’addiction s’en est sournoisement infiltrée dans les mentalités, et le sarkozysme hier triomphant, et aujourd’hui déjà déchu, n’en est sans doute qu’un avatar, comme l’indiquent ces lignes d’un penseur-poète aujourd’hui démodé, qui nous invitait, dès 1925, à une méditation salutaire… mais peut-être, de nos jours, tout à fait hors de portée :
« Il est cependant un point où tout le monde s’entend, s’accorde déplorablement. Disons-le : l’enseignement a pour objectif réel, le diplôme. Je n’hésite jamais à le déclarer, le diplôme est l’ennemi mortel de la culture. Plus les diplômes ont pris d’importance dans la vie (et cette importance n’a fait que croître à cause des circonstances économiques), plus le rendement de l’enseignement a été faible. Plus le contrôle s’est exercé, s’est multiplié, plus les résultats ont été mauvais. Mauvais par ses effets sur l’esprit public et sur l’esprit tout court. Mauvais parce qu’il crée des espoirs, des illusions de droits acquis. Mauvais par tous les stratagèmes et les subterfuges  qu’il suggère; les recommandations, les préparations stratégiques, et, en somme, l’emploi de tous expédients pour franchir le seuil redoutable. C’est là, il faut l’avouer, une étrange et détestable initiation à la vie intellectuelle et civique. […] dès qu’une action est soumise à un contrôle, le but profond de celui qui agit n’est plus l’action même, mais il conçoit d’abord la prévision du contrôle, la mise en échec des moyens de contrôle. […] Le diplôme donne à la société un fantôme de garantie, et aux diplômés des fantômes de droits. Le diplômé passe officiellement pour savoir : il garde toute sa vie ce brevet d’une science momentanée et purement expédiente. D’autre part, ce diplômé au nom de la loi est porté à croire qu’on lui doit quelque chose. Jamais convention plus néfaste à tout le monde, à l’Etat et aux individus (et, en particulier, à la culture), n’a été instituée. C’est en considération du diplôme, par exemple, que l’on a vu se substituer à la lecture des auteurs l’usage des résumés, des manuels, des comprimés de science extravagants, les recueils de questions et de réponses toutes faites, extraits et autres abominations. » (Paul Valéry, Propos sur l’intelligence in Œuvres I, Gallimard, 2002, p. 1075-1076.)"

Hubert Lisandre,
psychologue clinicien,
Maître de conférences en psychopathologie,
encore psychanalyste, quoique non « régulièrement enregistré dans son annuaire »…
…et ex-psychothérapeute.

03/07/2011

Comme c'est les vacances : une parenthèse psy au Festival d'Avignon

L’Ecrpf / inter-S-tisse et le Chapiteau du Théâtre fou, sont au Festival
d’Avignon 2011.
Nous vous adressons le programme du cycle organisé par le Chapiteau du Théâtre fou en
partenariat avec l’ECRPF/ Inter-S-tisse durant le Festival d’Avignon. Nous vous espérons nombreux
lors des spectacles sous le Chapiteau, ainsi que lors des débats qui auront lieu sous le Chapiteau
les 11 et 18 juillet et dans la « Petite maison folle » où vous serez accueillis chaque jour à partir de
14h par Sarah Fernandez, Aïssatou Ka et Marie Peyrat.
Possibilité de restauration sur place.
1/ Chapiteau du Théâtre Fou, Centre de Loisirs, La Barthelasse, Avignon.
Chapiteau( ~ 170 places), allée Antoine Pinay - Centre de Loisirs de la Barthelasse, Avignon 84000
http://chapiteautheatrefou.over-blog.com/categorie-11970372.html
Carte de 5 places pour 30 euros auprès du Chapiteau Théâtre Fou, pour venir à plusieurs, ou pour
voir plusieurs spectacles...
Places à tarif réduit en réservant rapidement sur le site de billetreduc:
http://www.billetreduc.com/lieu/avignon/le-chapiteau-theatre-fou/
 
Débats : entrée gratuite.
Débats après spectacle de Marc Buléon :  entrée au spectacle.
Spectacles :
les 8, 9 et 10 Juillet à 20h : "L'Indien au-delà des miroirs" de Simone Molina et Jean-Yves
Abécassis, mise en espace,  Pierre Helly - Spectacle poétique et musical.
Avec des invités : le 8 : Dominique Sorrente ; Le 9, Caroline Sagot-Duvaurroux et le 10 :
Tolten , et Jean Palomba, qui diront leurs poèmes et celui de Marc Gérard Rap : « Clairières »
Ballade poétique au pays d’un Indien …qui, comme celui du roman de Ken Kesey « Vol au
dessus d’un nid de coucou », nous laisse entendre qu’ « il y a tant de choses qui sont vraies même
si elles n’arrivent pas réellement ! ».  Alors les mots et la musique vibrante de la contrebasse
accompagneront l’Indien au-delà des miroirs
http://www.billetreduc.com/53449/evt.htm
www.inter-s-tisse.org  et  contact : ecrpf84@gmail.com    tel-répondeur et fax : 04 90 86 55 25
 
TLJ à 15h30 sauf le 28 Juillet :  - "La Géométrie des silences" de Marc Buléon (histoire de 6
personnes autistes) - 
 
Les 20, 21 et 22 Juillet à 10h : «  A découvert » par les Ateliers de création de  l'Hôpital de
Montfavet – "Emouvance" et "Il était une voix",
 
les jours impairs à 14h : - "Les recluses" de Koffi Kwahulé - 
 
Débats généraux avec un  public élargi : les lundi 11 et 18 juillet. 17h.
Entrée libre
le 11 : "Place de la Folie dans la Société (et inversement)", animé par S. M

23/06/2011

Compte-rendu d'un rendez-vous du SIUEERPP à la DGOS le 10.06.2011

Usage du titre de psychothérapeute

Chers collègues et amis,

    La situation concernant le décret et les arrêtés relatifs à l’usage du titre de psychothérapeute évolue très vite actuellement.
Vous savez que le SNP avait rencontré Bernard Accoyer, et l’avait décidé à écrire à l’actuel ministre de la santé, Xavier Bertrand (qui était déjà ministre de la santé au moment de l’élaboration des premières moutures du décret), pour lui signifier que ce décret et son annexe, en déqualifiant les diplômes de psychologie et la formation existante de psychopathologie clinique, ne correspondaient pas à l’esprit de la loi qu’il avait voulue. À la suite de ce courrier, un certain nombre de députés avaient fait chorus, (en particulier en raison de l'action de nombreux psychologues de la base qui avaient saisi les députés)* ce qui avait amené un changement sensible de la donne au ministère de la santé (accentué nettement, il faut aussi y insister sans réserves, par nos interventions auprès des ARS).
Albert Ciccone, qu’il faut à nouveau très vivement remercier de son action, a pu alors entrer en contact avec Monsieur Le Moign, sous-directeur des ressources humaines du système de santé à la direction générale de l’offre de soin, et une audience lui a été demandée (courrier ci-joint).
Nous avons eu, en définitive, Albert Ciccone et moi, un entretien vendredi 10 dernier avec Madame Michèle LENOIR-SALFATI, adjointe de Raymond Le Moign, qui est directement chargée du dossier.
Elle nous a très bien reçus, et a conclu l’entretien en insistant sur le fait qu’il était désormais acquis de reprendre l’écriture de l’annexe du décret, ce qui allait entraîner une réécriture du décret lui-même, et qu’il était également acquis d’admettre que les titulaires du titre de psychologue ayant une formation de psychopathologie clinique attestée par un diplôme (DESS ou master 2) comportant l’intitulé « clinique », « psychopathologie » ou « psychologie clinique », soient totalement dispensés de tout complément de formation.
Quant aux titulaires du titre de psychologue ayant suivi une autre filière, il leur faudra :
— soit attester que leur formation comprend le nombre d’heures d’enseignement de psychopathologie clinique et les stages correspondant aux exigences du décret, pour être alors également dispensés de suivre un complément de formation ;
— soit, si ce n’est pas le cas, avoir recours, pour ce complément de formation, aux ressources et dispositifs universitaires déjà existants, en allant valider, par exemple, selon l’avis de la commission pédagogique du département concerné, des UE de psychopathologie de master et des stages ad hoc, ou en passant par les procédures bien rodées des VAP et VAE.

Extrait d’un courrier du SIUEERPP signé par
Alain Abelhauser
Professeur des universités
(psychopathologie clinique),

Vice-président (CEVU) de l’université Rennes 2,
Président du SIUEERPP        
Albert Ciccone    
Professeur des universités, (psychopathologie clinique),
Directeur du Master Pro de psychopathologie et psychologie clinique de l’université Lyon 2,
Membre du SIUEERPP    
Mohammed Ham, professeur des universités,
secrétaire général du SIUEERPP

*Rajouté par nous. Car il nous semblait essentiel de rappeler par rapport à ce courrier la vérité des faits, à savoir qu'il y a eu une importante mobilisation de la professsion en particulier de la base, et notamment des psychologues hospitaliers, mobilisés en un collectif du même nom qui ont accompli cette démarche essentielle d'éveil des parlementaires. La mobilisation des élus socialistes très importante est à l'évidence le résultat de cette démarche des psychologues et pas du tout du courrier pour le moins ambigu de Mr ACCOYER.

19/06/2011

Comment encore accepter de négocier avec la DGOS

Le SNP nous informe :

Nouvelle attaque du statut des psychologues

Pendant que les psychologues sont occupés par les réunions avec la DGOS, sortait discrètement le décret n°2011-582 du 26 mai 2011 modifiant certaines dispositions concernant les CAPL et CAPD de la FPH ; Ainsi les cadres  paramédicaux toute catégorie et socio –éducatifs  se retrouvent en sous-groupe 1 devant les psychologues (sous-groupe2), alors qu’ils étaient auparavant en sous-groupe 3 !
Ce qui signifie qu’ils pourront siéger pour eux ; cette disposition avait été vivement rejetée en 2004 par le SNP et la CGT ; Espérons que nos collègues  des grandes centrales s’associeront  à notre combat contre cette nouvelle attaque de notre statut !

Décret n° 2011-582 du 26 mai 2011 modifiant le décret n° 2003-655 du 18 juillet 2003 modifié relatif aux commissions administratives paritaires locales et départementales de la fonction publique hospitalière 


Article 22 En savoir plus sur cet article...

L'annexe du même décret est ainsi modifiée : 
1° Les dispositions relatives à la CAP n° 2 : personnels de catégorie A des services de soins des services médico-techniques et des services sociaux sont remplacées par les dispositions suivantes 

« CAP n° 2 : personnels de catégorie A des services de soins,
des services médico-techniques et des services sociaux
« Groupe unique


« Sous-groupe 1 : directeurs d'écoles préparant au certificat-cadre de sage-femme, directeurs d'écoles préparant au diplôme d'Etat de sage-femme ; infirmiers de bloc opératoire cadres supérieurs de santé, infirmiers anesthésistes cadres supérieurs de santé, puéricultrices cadres supérieurs de santé, infirmiers cadres supérieurs de santé, techniciens de laboratoires cadres supérieurs de santé, manipulateurs d'électroradiologie cadres supérieurs de santé, préparateurs en pharmacie hospitalière cadres supérieurs de santé, masseurs-kinésithérapeutes cadres supérieurs de santé, ergothérapeutes cadres supérieurs de santé, psychomotriciens cadres supérieurs de santé, diététiciens cadres supérieurs de santé, pédicures-podologues cadres supérieurs de santé, orthophonistes cadres supérieurs de santé, orthoptistes cadres supérieurs de santé, sages-femmes cadres supérieurs, cadres supérieurs socio-éducatifs, infirmiers de bloc opératoire cadres de santé, infirmiers anesthésistes cadres de santé, puéricultrices cadres de santé, infirmiers cadres de santé, techniciens de laboratoires cadres de santé, manipulateurs d'électroradiologie cadres de santé, préparateurs en pharmacie hospitalière cadres de santé, masseurs-kinésithérapeutes cadres de santé, ergothérapeutes cadres de santé, psychomotriciens cadres de santé, diététiciens cadres de santé, pédicures-podologues cadres de santé, orthophonistes cadres de santé, orthoptistes cadres de santé, sages-femmes cadres, cadres socio-éducatifs.
« Sous-groupe 2 : psychologues hors classe, psychologues de classe normale.
« Sous-groupe 3 : sages-femmes de classe supérieure, infirmiers anesthésistes de classe supérieure, infirmiers de bloc opératoire de classe supérieure, puéricultrices de classe supérieure, sages-femmes de classe normale, infirmiers anesthésistes de classe normale, infirmiers de bloc opératoire de classe normale, puéricultrices de classe normale, infirmiers en soins généraux et spécialisés de quatrième grade, infirmiers en soins généraux et spécialisés de troisième grade, infirmiers en soins généraux et spécialisés de deuxième grade, infirmiers en soins généraux et spécialisés de premier grade. »
2° Dans les dispositions relatives à la CAP n° 6 : personnels d'encadrement administratif et des secrétariats médicaux, les mots : « secrétaires médicaux » sont remplacés par les mots : « assistants médico-administratifs » à compter du 1er juin 2011.

 

16/06/2011

FFPP et SFP interrompent leur participation au groupe de travail issu des Assises pour l’évolution de la formation des psychologues

Comme quoi l'expression, le signifiant, "vendre la profession à la découpe" utilisé dans le CR de la précédente note était aproprié aussi aux organisations de psychologues qui entendent bien se vendre à la découpe.

FFPP et SFP interrompent leur participation au groupe de travail issu des Assises pour l’évolution de la formation des psychologue

Au moment même où des points de consensus se sont dégagés et où une rencontre de représentants du groupe de travail issu des Assises avec le ministère de l’Enseignement supérieur va être programmée, la FFPP et la SFP font défection à la réunion de synthèse du 10 juin, par lettre reçue ce 6 juin. Dans ce même courrier, ces associations proposent une rencontre seulement à la rentrée, ce qui reviendrait à donner un grave coup de frein à l’action entreprise et ne serait en aucun cas profitable à la profession.

Cet abandon par la FFPP et  la SFP du travail en commun qui continue pour autant avec le SNP,  le SIUEERPP,  les praticiens et  les universitaires, nous déçoit beaucoup. II signe une volonté de ces deux organisations de faire cavalier seul ou de reprendre la main sur la dynamique collective issue des Assises.

Il ne peut que décevoir la formidable attente et l’espoir des participants aux Assises que  nous continuerons de porter, avec tous ceux qui estiment ce travail urgent, en transmettant au Ministère, à partir des points de consensus dégagés par le groupe de travail, la forte volonté des psychologues et de ceux qui les emploient de voir  évoluer leur formation.

Ni la division ni la confiscation des démarches unitaires ne peuvent profiter à notre profession, seul un regroupement autour des points de consensus, dans le respect des diversités, doit prévaloir.

J. Borgy, secrétaire général du SNP

Compte-rendu de la réunion plénière du 30 mai 2011 Réunions intersyndicale / DGOS 14h-17h30

Un grand merci à notre collègue psychologue représentante de l'UNSA qui nous autorise à diffuser pour le pous grand nombre ce compte-rendu d'une des négociations qui s'est tenue à Paris et qui engage l'avenir de notre profession.

_________________________________________________________________________________________

                                  Compte-rendu de la réunion plénière du 30 mai 2011
                                                      Réunions intersyndicale / DGOS


Madame Salfati-Lenoir annonce le calendrier des futures réunions :

21 juin : deuxième réunion du groupe fiche métier 14h-16h
30 juin : deuxième réunion sur les aspects statutaires : 10h30-16h
13 septembre : troisième plénière : am.

Au cours de cette deuxième plénière, le travail des trois groupes de travail a été résumé, ainsi que les débats qui y ont eu lieu.

Groupe fiche métier :

Se référer aux comptes rendus de la fiche métier pour les détails des questions traitées.
Famille « soins », « soins psychiques »« sciences humaines », « psychologie », « social éducation, psychologie ».
Ce travail se poursuivra le 21 juin.

Groupe sur le titre de psychothérapeute :

La DGOS rappelle qu’elle n’a pas mandat pour revoir l’ordonnancement juridique du décret mais juste revoir le sort fait aux psychologues dans l’annexe.
L’hypothèse retenue est celle de la dispense de formation pour les psychologues cliniciens.
La DGOS va rencontrer des représentants du ministère de l’enseignement supérieur pour savoir s’il est possible de séparer les psychologues cliniciens des non cliniciens et d’accorder cette dispense aux seuls cliniciens. Si c’est possible, l’annexe sera revue. Sinon ???
Cette proposition vise à accorder les mêmes droits aux psychologues cliniciens qu’aux psychiatres, !! et a exclure le fond du problème !

Cette position là, l’UNSA ne l’a pas soutenue, nous avons continué à dénoncer ce décret, à demander son abrogation ou sa réécriture complète et pas seulement l’annexe. Que ni le titre de psychologue, ni celui de psychiatre ne donne compétence de droit à exercer la psychothérapie…

Pour les autres syndicats, c’est un bon pas en avant de bouger l’annexe, le « tout ou rien » est trop risqué, mieux vaut sauver les meubles, tel a été le discours des syndicats, qui revient finalement à «  vendre la profession à la découpe », alors qu’il y a deux mois le discours de ces mêmes syndicats était unanime et demandait l’abrogation du décret, abrogation qu’ils continuent tout de même à demander. Mais en acceptant ces négociations au rabais, il y a fort à parier que le débat et la pression de ces derniers mois vont s’éteindre.
Le débat de fond, de société, qui aurait dû être soutenu par les syndicats, représentés ici par une grande majorité de psychologues, disparaît.

Le grand chantier sur la profession de psychologues, qui était annoncé, à savoir revoir la formation, les missions actuelles et les perspectives d’avenir, les responsabilités nouvelles.., n’aura donc pas lieu ici. Il nous a surtout semblé qu’il s’agissait de maintenir un statu quo, de préserver les acquis, de défense de l’existant et de surtout ne rien bouger.

Groupe de travail sur les aspects statutaires :

Les nouveaux concours, la composition du jury : proposition de deux psychologues et non plus un seul.
60% de contractuels
Vote de la loi ANT, de résorption de l’emploi précaire, loi e déprécaristaion sociale.
Des concours « spéciaux » pour titulariser des contractuels mais il nous est également dit que
 « la fonction publique ne peut pas aller trop loin dans la déprécarisation d’une profession ».

Une deuxième réunion de ce groupe de ravi est prévue le 30 mai 2011.



04/06/2011

Editorial du site internet du Journal Des Psychologues. Continuons la mobilisation

Titre de psychothérapeute : une lueur d’espoir ? 

(cliquez sur le titre pour aller sur la page du site du JDP)

L’époque est à la mobilisation et il semble que cela paie ! Après des mois passés à crier, par tous les moyens, notre révolte contre la manière dont le décret d’application de la loi sur le titre de psychothérapeute traite et considère notre profession, une lueur d’espoir est enfin apparue. Et c’est bien notre mobilisation collective, unitaire et sans relâche, qui a étonné les personnes en charge du dossier au ministère de la Santé et fini par attirer l’attention des élus sur notre profession.

Cette bonne nouvelle a conclu la journée du 18 mai dernier, alors que, pour la deuxième fois depuis le début de l’année, nous nous étions mobilisés à l’appel des centrales syndicales et des organisations professionnelles, et avions manifesté notre mécontentement devant l’Assemblée nationale et les agences régionales de santé (ARS).

Et si le sitting parisien comptait moins de psychologues que lors de la manifestation du 28 janvier dernier, il semble, d’après le ministère, que l’action ait été globalement plus suivie, car plus massive en régions. Ces actions collectives inhabituelles pour les psychologues, et la pression mise par les démarches réalisées à titre individuel ou par des coordinations régionales auprès de différents élus qui ont renvoyé au ministre de la Santé le caractère scandaleux de la situation, ont permis à nos représentants d’obtenir des rendez-vous avec des députés socialistes et UMP.

Et malgré leur approche différente de la question, tous deux ont assuré de l’abrogation du décret et de l’existence d’une réflexion en cours !

Attention cependant, car, si la première réaction est de se réjouir de cette avancée, nous n’avons aucune information, pour l’instant, concernant les modifications qui seront apportées à l’écriture du décret.

En effet, à quel niveau la modification se situera-t-elle et de quel type de réécriture s’agira-t-il ? La fameuse annexe mentionnant l’obligation pour les psychologues d’effectuer une formation complémentaire disparaîtra-t-elle ? ou sera-t-elle plutôt nuancée en fonction des différents parcours ?

Il est certain que si les psychologues ne sont plus astreints à ces formations complémentaires, alors nous serons tous susceptibles de pouvoir porter le titre. Et, comme rappelé lors de l’assemblée générale qui a suivi la manifestation parisienne, pour les psychologues, ce titre de psychothérapeute pourra retrouver son statut initial de qualificatif, comme l’autorisait déjà la loi de 1985.

Quoi qu’il en soit, l’engagement est pris de reprendre la réflexion et seule la ténacité de notre mobilisation dans le temps nous garantira une réécriture acceptable, si ce n’est satisfaisante. À suivre, donc, avec attention !

Delphine Goetgheluck, Patrick Conrath

 

24/05/2011

Le député du Bas-Rhin Armand JUNG soutient les psychologues à PARIS

Suite à sa rencontre à Strasbourg le 20/04/11 avec les Psychologues du Collectif des Psychologues Hospitaliers, (GB et RM), le député PS Armand JUNG était présent à PARIS pour soutenir les psychologues.

Comme le montre cet extrait des Dernières Nouvelles d'Alsace du 22 mai 2011, il est la première figure politique a avoir clairement saisi les enjeux du décret portant création du titre de psychothérapeute et du nouveau métier au rabais qu'il prépare. 

Nous le remercions du fond du coeur pour son chaleureux soutien qui contribue à nous encourager dans notre lutte pour la pérénité de notre profession et la reconnaissance  du service de qualité que rendent les psychologues à tous nos concitoyens.

SOUTIEN AUX PSYCHOLOGUES.jpg