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23/06/2011

Compte-rendu d'un rendez-vous du SIUEERPP à la DGOS le 10.06.2011

Usage du titre de psychothérapeute

Chers collègues et amis,

    La situation concernant le décret et les arrêtés relatifs à l’usage du titre de psychothérapeute évolue très vite actuellement.
Vous savez que le SNP avait rencontré Bernard Accoyer, et l’avait décidé à écrire à l’actuel ministre de la santé, Xavier Bertrand (qui était déjà ministre de la santé au moment de l’élaboration des premières moutures du décret), pour lui signifier que ce décret et son annexe, en déqualifiant les diplômes de psychologie et la formation existante de psychopathologie clinique, ne correspondaient pas à l’esprit de la loi qu’il avait voulue. À la suite de ce courrier, un certain nombre de députés avaient fait chorus, (en particulier en raison de l'action de nombreux psychologues de la base qui avaient saisi les députés)* ce qui avait amené un changement sensible de la donne au ministère de la santé (accentué nettement, il faut aussi y insister sans réserves, par nos interventions auprès des ARS).
Albert Ciccone, qu’il faut à nouveau très vivement remercier de son action, a pu alors entrer en contact avec Monsieur Le Moign, sous-directeur des ressources humaines du système de santé à la direction générale de l’offre de soin, et une audience lui a été demandée (courrier ci-joint).
Nous avons eu, en définitive, Albert Ciccone et moi, un entretien vendredi 10 dernier avec Madame Michèle LENOIR-SALFATI, adjointe de Raymond Le Moign, qui est directement chargée du dossier.
Elle nous a très bien reçus, et a conclu l’entretien en insistant sur le fait qu’il était désormais acquis de reprendre l’écriture de l’annexe du décret, ce qui allait entraîner une réécriture du décret lui-même, et qu’il était également acquis d’admettre que les titulaires du titre de psychologue ayant une formation de psychopathologie clinique attestée par un diplôme (DESS ou master 2) comportant l’intitulé « clinique », « psychopathologie » ou « psychologie clinique », soient totalement dispensés de tout complément de formation.
Quant aux titulaires du titre de psychologue ayant suivi une autre filière, il leur faudra :
— soit attester que leur formation comprend le nombre d’heures d’enseignement de psychopathologie clinique et les stages correspondant aux exigences du décret, pour être alors également dispensés de suivre un complément de formation ;
— soit, si ce n’est pas le cas, avoir recours, pour ce complément de formation, aux ressources et dispositifs universitaires déjà existants, en allant valider, par exemple, selon l’avis de la commission pédagogique du département concerné, des UE de psychopathologie de master et des stages ad hoc, ou en passant par les procédures bien rodées des VAP et VAE.

Extrait d’un courrier du SIUEERPP signé par
Alain Abelhauser
Professeur des universités
(psychopathologie clinique),

Vice-président (CEVU) de l’université Rennes 2,
Président du SIUEERPP        
Albert Ciccone    
Professeur des universités, (psychopathologie clinique),
Directeur du Master Pro de psychopathologie et psychologie clinique de l’université Lyon 2,
Membre du SIUEERPP    
Mohammed Ham, professeur des universités,
secrétaire général du SIUEERPP

*Rajouté par nous. Car il nous semblait essentiel de rappeler par rapport à ce courrier la vérité des faits, à savoir qu'il y a eu une importante mobilisation de la professsion en particulier de la base, et notamment des psychologues hospitaliers, mobilisés en un collectif du même nom qui ont accompli cette démarche essentielle d'éveil des parlementaires. La mobilisation des élus socialistes très importante est à l'évidence le résultat de cette démarche des psychologues et pas du tout du courrier pour le moins ambigu de Mr ACCOYER.

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