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04/06/2011

Editorial du site internet du Journal Des Psychologues. Continuons la mobilisation

Titre de psychothérapeute : une lueur d’espoir ? 

(cliquez sur le titre pour aller sur la page du site du JDP)

L’époque est à la mobilisation et il semble que cela paie ! Après des mois passés à crier, par tous les moyens, notre révolte contre la manière dont le décret d’application de la loi sur le titre de psychothérapeute traite et considère notre profession, une lueur d’espoir est enfin apparue. Et c’est bien notre mobilisation collective, unitaire et sans relâche, qui a étonné les personnes en charge du dossier au ministère de la Santé et fini par attirer l’attention des élus sur notre profession.

Cette bonne nouvelle a conclu la journée du 18 mai dernier, alors que, pour la deuxième fois depuis le début de l’année, nous nous étions mobilisés à l’appel des centrales syndicales et des organisations professionnelles, et avions manifesté notre mécontentement devant l’Assemblée nationale et les agences régionales de santé (ARS).

Et si le sitting parisien comptait moins de psychologues que lors de la manifestation du 28 janvier dernier, il semble, d’après le ministère, que l’action ait été globalement plus suivie, car plus massive en régions. Ces actions collectives inhabituelles pour les psychologues, et la pression mise par les démarches réalisées à titre individuel ou par des coordinations régionales auprès de différents élus qui ont renvoyé au ministre de la Santé le caractère scandaleux de la situation, ont permis à nos représentants d’obtenir des rendez-vous avec des députés socialistes et UMP.

Et malgré leur approche différente de la question, tous deux ont assuré de l’abrogation du décret et de l’existence d’une réflexion en cours !

Attention cependant, car, si la première réaction est de se réjouir de cette avancée, nous n’avons aucune information, pour l’instant, concernant les modifications qui seront apportées à l’écriture du décret.

En effet, à quel niveau la modification se situera-t-elle et de quel type de réécriture s’agira-t-il ? La fameuse annexe mentionnant l’obligation pour les psychologues d’effectuer une formation complémentaire disparaîtra-t-elle ? ou sera-t-elle plutôt nuancée en fonction des différents parcours ?

Il est certain que si les psychologues ne sont plus astreints à ces formations complémentaires, alors nous serons tous susceptibles de pouvoir porter le titre. Et, comme rappelé lors de l’assemblée générale qui a suivi la manifestation parisienne, pour les psychologues, ce titre de psychothérapeute pourra retrouver son statut initial de qualificatif, comme l’autorisait déjà la loi de 1985.

Quoi qu’il en soit, l’engagement est pris de reprendre la réflexion et seule la ténacité de notre mobilisation dans le temps nous garantira une réécriture acceptable, si ce n’est satisfaisante. À suivre, donc, avec attention !

Delphine Goetgheluck, Patrick Conrath

 

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