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15/10/2011

UNSA. Compte-rendu de la réunion du 7/10/2011 entre les psychologues et la DGOS

Compte-rendu de la réunion DGOS du 7/10/2011

Structuration institutionnelle des psychologues.

Mme Lenoir-Salfati démarre par un rappel des « avancées » (cf. CR antérieurs) puis nous informe qu’elle a rencontré Mr Gaonac’h du ministère de l’enseignement et de la recherche sur le sujet de la modification de l’annexe du décret n° 20106534 du 20 Mai 2010. La DGOS ayant mandat pour réviser cette annexe, (mais pas le décret), il avait été question de «départager» les psychologues en donnant le titre (de psychothérapeute) en fonction des intitulés de diplômes.

Mr Gaonac’h considère que les intitulés de diplômes ne sont pas toujours révélateurs de leurs contenus, que selon lui ce n’est pas tant l’enseignement théorique qui fait question que les stages, pas toujours effectués auprès de «patients». Il propose une dispense totale pour les psychologues qui attestent de 5 mois de stage dans un établissement de soin ou médico-social.

Le processus de concertation est partagé entre Mme Lenoir (les syndicats, le SNP), et Mr Gaonac’h (les organisations notamment universitaires). Nous sommes sollicités à envoyer notre avis pour fin Octobre. L'UNSA redit que, même avec la réecriture de l'annexe, ce décret est insatisfaisant, que les universités n'ont jamais formé de psychothérapeutes. Nous soulignons que la seconde proposition met en valeur la formation clinique durant les stages.  La CGT fait remarquer que la nouvelle proposition n’entame pas le titre unique et qu’il convient d’aller dans le sens d’ouvrir l’option (le titre de psychothérapeute) le plus largement possible.

Mme Lenoir-Salfati s’est employée à recadrer la méthode, après avoir constaté que le «relevé de décision» (pourtant intitulé «compte-rendu») a circulé et donné lieu à des retours «d’une grande agressivité». «Tous les syndicats présents soulignent la partialité du dernier compte-rendu DGOS, qui explique la mobilisation» des psychologues après sa diffusion. Pour nous ces retours témoignaient avant tout d’une inquiétude somme toute légitime.

Nous abordons ensuite la question du calendrier, Mr Vayne redit la nécessité d’aller vite, pour éviter que l’on ré-enterre cette restructuration pendant 2 ans.

Un participant renvoie que c’est la DGOS qui a rajouté cette question, qui ne figurait pas au départ, à quoi Mme Lenoir répond que c’est une demande de la profession, l’enquête du SNP (sur les organisations des psychologues), qui ont induit cette proposition de la restructuration (sic), que la DGOS n’a aucun intérêt à ce que ça se travaille comme ça (re-sic), qu’on n’y travaillera pas si on ne veut pas, mais que nous pourrions bien être convoqués le mois prochain ( !) pour un entretien d’évaluation…à la direction des soins !!! (cf. le CR du SNP à l’issue de la rencontre avec la DGOS).

Concernant le calendrier, tout le monde semble d’accord sur la nécessité de prendre le temps nécessaire à la réflexion. Mme Lenoir propose donc d’envisager deux calendriers, des aspects comme le concours, le titre de psychothérapeute, la résorption de l’emploi précaire, pour la fin de l’année, et la structuration (un peu) plus tard, à priori fin juin (ce sera défini à la plénière la semaine prochaine).

Concernant le FIR il nous est rappelé que  la condition pour que les contractuels en bénéficient, ce sera de le repenser !!! (du FIR au FER -sic-)

1h seulement est finalement consacrée à l’intitulé de la réunion (de la structuration…).

Première question : la création d’une unité de rattachement des psychologues doit-elle être obligatoire, ou faire l’objet d’une incitation/recommandation ? La tendance des participants est plutôt à l’obligation. Il faut se pencher sur la forme réglementaire, et savoir si la profession est prête à s’y engager.

Nous présentons une proposition qui serait la création d’un pôle de sciences humaines aux côtés des pôles existants (administratif, technique, médical), on nous répond que dans le cadre de la loi HPST, on ne peut pas obliger un hôpital à créer un pôle supplémentaire.

Le service de psychologie ferait partie du pôle administratif, afin nous dit on, de ne pas être l’otage (sic) des projets médicaux !

(Alors…être l’otage des projets administratifs, c’est plus rassurant ?)

Un participant soulève la crainte de voir se former un pool de psychologues, on nous rassure, ce n‘est pas du tout ça qui est prôné.

Un autre participant évoque la crainte de tomber dans les pièges de la loi HPST, après notre intervention Mr Vayne ne peut pas approuver que nous avons été « rayés » de cette loi (ce qui est pourtant la triste réalité), il dit « pt-être oubliés, sans que ce soit volontaire »

Quelqu’un amène l’idée de partir de qui se fait dans les collèges, ce que Mr Vayne ne souhaite pas parce qu’ «on ne peut pas partir d’une structure défensive (sic) pour aller vers une structure offensive !»

Mme Lenoir présente 3 alternatives

1/On crée « un truc » qui serait une boite vide, les psychos restant attachés aux différents pôles cliniques.

2/On crée « un truc » qui serait une unité de rattachement et les psychos vont travailler, sont affectés etc.

3/ On rend obligatoire les collèges et on leur donne des missions.

Pour ce qui est du « responsable désigné », nous défendons la responsabilité fonctionnelle sans lien hiérarchique. La DGOS tient beaucoup à ce lien hiérarchique et nous demande de réfléchir aux missions « hiérarchisables »

Nous posons la question de l’absence de candidats, en effet il vaudrait mieux y réfléchir avant !

La réunion se termine par un récapitulatif, et une incitation à réfléchir sur quels aspects il pourrait être accepté une relation « un brin hiérarchique » !

Prochaine réunion de ce groupe le 10/11 13h30-16h30

Pour l’UNSA Claudine et Colette.

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Remarque de PsyCHE 

Quand on lit la réaction de la DGOS :

"Mme Lenoir-Salfati s’est employée à recadrer la méthode, après avoir constaté que le «relevé de décision» (pourtant intitulé «compte-rendu») a circulé et donné lieu à des retours «d’une grande agressivité»

Nous entendons faire remarquer, que, pour ce qui nous concerne nous n'avons publié aucune réaction agressive de la part des psychologues à l'égard des propositions de la DGOS, mais, au contraire, des réactions d'une grande dignité.

Mais on voit très bien comment la DGOS aurait aimé fonctionner : en catimini de la profession, attendant des représentants syndicaux qu'ils testent leurs collègues, mais sans leur dévoiler la teneur des "négociations" en cours. Bravo belle méthode! Tout à fait typique du management anti-démocratique tel qu'il est en train de se mettre en place dans les Hôpitaux.

Espérons qu'avec un changement de tendance politique et de logique dans les rapports humains on reviendra en 2012 à plus de démocratie.

Encore une fois : merci à l'UNSA pour ce CR qui nous permet de suivre les débats. GB

 

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