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20/10/2011

Le 2ème colloque du Service des Psychologues du CHU de Rennes

Et oui, il existe un Service des Psychologues au CHU de Rennes. Il organise son 2ème colloque le 18 novembre 2011.

Reste à savoir comment ce Service s'organise pour fonctionner au quotidien en terme de structure hiérarchique au sein de l'hopital.

Voici le message de notre collègue breton et les liens vers le programme.

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Veuillez trouver ci-joint et pour information le programme de notre deuxième
colloque du Service des psychologues du CHU de Rennes.

En vous remerciant de le diffuser si vous le souhaitez.
Bien cordialement
Pierre-Yves M

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Affiche colloque 2011 du Services des Psychologues du CHU de Rennes

Plaquette colloque 2011 du Services des Psychologues du CHU de Rennes

Bulletin Inscription

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Voir aussi le texte du SNP : "Pourquoi un service de psychologie?"

19/10/2011

Inter-collèges à Colmar le jeudi 29 novembre 2011

Nous organisons un inter-collège à Colmar le jeudi 29 novembre à 14h30 à l'IFSI de Colmar (salle de cours n°12). En effet, il nous semble important de nous réunir afin d'échanger sur les dernières actualités concernant la profession de psychologue et principalement sur les récentes négociations en cours entre la DGOS, les syndicats et le SNP. On vous propose de débattre ensemble donc sur ces questions d'un regroupement (collège, service ou ordre des psychologues ), d'une hiérarchisation et des missions proposées par la DGOS

Nous pouvons également faire le point sur la circulaire et faire un "bilan" des changements dans chaque établissement ainsi que sur la réécriture du code de déontologie, si certains ont eu le temps de s'y pencher un peu.
N'hésitez pas à nous faire d'autres propositions à mettre à l'ordre du jour si vous le souhaitez.

Pour accéder à l'IFSI de Colmar :

Face à l'entrée principale des Hôpitaux Civils de Colmar se trouve un grand parking où vous pouvez vous garer. L'IFSI se trouve au fond de ce parking (côté gauche lorsque vous faites face aux HCC)

Merci de diffuser ce mail à vos contacts,

Cordialement,

Julie M.
Psychologue
Centre de Coordination en Cancérologie
Hôpital Pasteur Bât 2 RDC
39 Av. de la Liberté - 68024 Colmar
Tel: 03 89 12 51 26

15/10/2011

UNSA. Compte-rendu de la réunion du 7/10/2011 entre les psychologues et la DGOS

Compte-rendu de la réunion DGOS du 7/10/2011

Structuration institutionnelle des psychologues.

Mme Lenoir-Salfati démarre par un rappel des « avancées » (cf. CR antérieurs) puis nous informe qu’elle a rencontré Mr Gaonac’h du ministère de l’enseignement et de la recherche sur le sujet de la modification de l’annexe du décret n° 20106534 du 20 Mai 2010. La DGOS ayant mandat pour réviser cette annexe, (mais pas le décret), il avait été question de «départager» les psychologues en donnant le titre (de psychothérapeute) en fonction des intitulés de diplômes.

Mr Gaonac’h considère que les intitulés de diplômes ne sont pas toujours révélateurs de leurs contenus, que selon lui ce n’est pas tant l’enseignement théorique qui fait question que les stages, pas toujours effectués auprès de «patients». Il propose une dispense totale pour les psychologues qui attestent de 5 mois de stage dans un établissement de soin ou médico-social.

Le processus de concertation est partagé entre Mme Lenoir (les syndicats, le SNP), et Mr Gaonac’h (les organisations notamment universitaires). Nous sommes sollicités à envoyer notre avis pour fin Octobre. L'UNSA redit que, même avec la réecriture de l'annexe, ce décret est insatisfaisant, que les universités n'ont jamais formé de psychothérapeutes. Nous soulignons que la seconde proposition met en valeur la formation clinique durant les stages.  La CGT fait remarquer que la nouvelle proposition n’entame pas le titre unique et qu’il convient d’aller dans le sens d’ouvrir l’option (le titre de psychothérapeute) le plus largement possible.

Mme Lenoir-Salfati s’est employée à recadrer la méthode, après avoir constaté que le «relevé de décision» (pourtant intitulé «compte-rendu») a circulé et donné lieu à des retours «d’une grande agressivité». «Tous les syndicats présents soulignent la partialité du dernier compte-rendu DGOS, qui explique la mobilisation» des psychologues après sa diffusion. Pour nous ces retours témoignaient avant tout d’une inquiétude somme toute légitime.

Nous abordons ensuite la question du calendrier, Mr Vayne redit la nécessité d’aller vite, pour éviter que l’on ré-enterre cette restructuration pendant 2 ans.

Un participant renvoie que c’est la DGOS qui a rajouté cette question, qui ne figurait pas au départ, à quoi Mme Lenoir répond que c’est une demande de la profession, l’enquête du SNP (sur les organisations des psychologues), qui ont induit cette proposition de la restructuration (sic), que la DGOS n’a aucun intérêt à ce que ça se travaille comme ça (re-sic), qu’on n’y travaillera pas si on ne veut pas, mais que nous pourrions bien être convoqués le mois prochain ( !) pour un entretien d’évaluation…à la direction des soins !!! (cf. le CR du SNP à l’issue de la rencontre avec la DGOS).

Concernant le calendrier, tout le monde semble d’accord sur la nécessité de prendre le temps nécessaire à la réflexion. Mme Lenoir propose donc d’envisager deux calendriers, des aspects comme le concours, le titre de psychothérapeute, la résorption de l’emploi précaire, pour la fin de l’année, et la structuration (un peu) plus tard, à priori fin juin (ce sera défini à la plénière la semaine prochaine).

Concernant le FIR il nous est rappelé que  la condition pour que les contractuels en bénéficient, ce sera de le repenser !!! (du FIR au FER -sic-)

1h seulement est finalement consacrée à l’intitulé de la réunion (de la structuration…).

Première question : la création d’une unité de rattachement des psychologues doit-elle être obligatoire, ou faire l’objet d’une incitation/recommandation ? La tendance des participants est plutôt à l’obligation. Il faut se pencher sur la forme réglementaire, et savoir si la profession est prête à s’y engager.

Nous présentons une proposition qui serait la création d’un pôle de sciences humaines aux côtés des pôles existants (administratif, technique, médical), on nous répond que dans le cadre de la loi HPST, on ne peut pas obliger un hôpital à créer un pôle supplémentaire.

Le service de psychologie ferait partie du pôle administratif, afin nous dit on, de ne pas être l’otage (sic) des projets médicaux !

(Alors…être l’otage des projets administratifs, c’est plus rassurant ?)

Un participant soulève la crainte de voir se former un pool de psychologues, on nous rassure, ce n‘est pas du tout ça qui est prôné.

Un autre participant évoque la crainte de tomber dans les pièges de la loi HPST, après notre intervention Mr Vayne ne peut pas approuver que nous avons été « rayés » de cette loi (ce qui est pourtant la triste réalité), il dit « pt-être oubliés, sans que ce soit volontaire »

Quelqu’un amène l’idée de partir de qui se fait dans les collèges, ce que Mr Vayne ne souhaite pas parce qu’ «on ne peut pas partir d’une structure défensive (sic) pour aller vers une structure offensive !»

Mme Lenoir présente 3 alternatives

1/On crée « un truc » qui serait une boite vide, les psychos restant attachés aux différents pôles cliniques.

2/On crée « un truc » qui serait une unité de rattachement et les psychos vont travailler, sont affectés etc.

3/ On rend obligatoire les collèges et on leur donne des missions.

Pour ce qui est du « responsable désigné », nous défendons la responsabilité fonctionnelle sans lien hiérarchique. La DGOS tient beaucoup à ce lien hiérarchique et nous demande de réfléchir aux missions « hiérarchisables »

Nous posons la question de l’absence de candidats, en effet il vaudrait mieux y réfléchir avant !

La réunion se termine par un récapitulatif, et une incitation à réfléchir sur quels aspects il pourrait être accepté une relation « un brin hiérarchique » !

Prochaine réunion de ce groupe le 10/11 13h30-16h30

Pour l’UNSA Claudine et Colette.

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Remarque de PsyCHE 

Quand on lit la réaction de la DGOS :

"Mme Lenoir-Salfati s’est employée à recadrer la méthode, après avoir constaté que le «relevé de décision» (pourtant intitulé «compte-rendu») a circulé et donné lieu à des retours «d’une grande agressivité»

Nous entendons faire remarquer, que, pour ce qui nous concerne nous n'avons publié aucune réaction agressive de la part des psychologues à l'égard des propositions de la DGOS, mais, au contraire, des réactions d'une grande dignité.

Mais on voit très bien comment la DGOS aurait aimé fonctionner : en catimini de la profession, attendant des représentants syndicaux qu'ils testent leurs collègues, mais sans leur dévoiler la teneur des "négociations" en cours. Bravo belle méthode! Tout à fait typique du management anti-démocratique tel qu'il est en train de se mettre en place dans les Hôpitaux.

Espérons qu'avec un changement de tendance politique et de logique dans les rapports humains on reviendra en 2012 à plus de démocratie.

Encore une fois : merci à l'UNSA pour ce CR qui nous permet de suivre les débats. GB

 

12/10/2011

La très judicieuse réponse de l'intercollège IDF aux propositions de la DGOS

Voici le courrier tel qu'il nous a été transmis.

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Chers collègues,

Je vous transmets deux textes, un court (Travaux en cours) et un plus long (Réponses à la DGOS) écrits dans l'urgence par la coordination de l'Inter-collège en réponse aux propositions de la DGOS,  du fait du peu de temps accordé aux syndicats pour consulter  ("tester") leurs collègues. C'est une position qui devra bien sûr être encore débattue s'il nous en est laissé le temps. 

Quels que soient les avis que suscitent ces propositions, nous devons avoir le temps d'en débattre et d'en comprendre les enjeux. Il convient donc de ne pas céder aux discours alarmistes par lesquels la DGOS tente d'imposer rapidement une réglementation devant s'inscrire dans le cadre de la loi HPST. 
Inciter par exemple les psychologues à accepter, par sollicitude à leur égard et dans le souci de leur propre intérêt, un supérieur hiérarchique au sein de leur corps, afin d'éviter d'être mis sous la coupe d'un supérieur cadre de santé (...par les mêmes qui ne pourraient se soustraire aux principes sacrés édictés par la loi HPST), sans discuter des conséquences d'une telle disposition pour notre profession, est une forme d'intimidation.
L'avenir de notre profession ne peut pas se décider de cette manière et il sera difficile de revenir sur des décisions prises hâtivement avant les échéances électorales de l'année prochaine.
En vous en souhaitant bonne lecture,
cordialement
Marc T

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Chers collègues,

 Vous avez tous reçu le CR de la DGOS sur les propositions de la structuration de l’activité du métier de psychologue. Une  prochaine réunion a lieu vendredi 7 octobre avec la DGOS et les syndicats.  Dans l’urgence, nous avons pensé une réponse possible. Nous  regrettons de ne pas avoir pu vous la soumettre avant.  Elle nous semble être dans l’esprit de nos réflexions en cours. Nous en débattrons bien évidement lors de notre prochaine réunion mardi 18 octobre. Nous l’envoyons également aux syndicats.
Bien cordialement.

Nathalie Z 

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Réponses aux propositions de la DGOS

Le compte rendu (ci-joint) du premier sous-groupe de travail entre les organisations syndicales réunies le 9 septembre 2011 et la DGOS fait état de propositions concernant une structuration institutionnelle de l’activité du métier de psychologue. Cette idée qui peut paraître rassurante et séduisante au premier abord donne l’illusion que le travail et le positionnement des psychologues dans les institutions en sera amélioré. Il se pourrait toutefois qu’elles conduisent à des effets contraires.

Arrêtons-nous sur ces propositions et Interrogeons-nous sur ce que veut dire "structurer l’activité " pour la DGOS?

1- Il est pour le moins surprenant de constater qu’une première proposition s’énonce en « création obligatoire ».

2- La mise en place d’un C.R.S. (Coordonnateur Responsable Supérieur) « rattaché à la DRH ». Certaines de ses missions seraient :

►Elaborer « un projet de prise en charge psychologique… ».

►Evaluer ses collègues

►Gérer la fonction FIR, rendre des comptes au nom de ses collègues, démontrer la « valeur ajoutée » de cette fonction, conçue et organisée sur le modèle de la formation continue.

Serions-nous dans une planification de l’action des psychologues ?

Notons que ce C.R.S. serait lui-même soumis, dans le cadre des entretiens d’évaluation dont il aurait la charge, « à l’avis du chef du pôle d’affectation » chapeauté lui-même par le directeur de l’établissement, n+1, n+2, n+ 3 !

Que devient l’espace de création dans ce système ?

De telles propositions ne témoignent-elles pas d’une réelle méconnaissance des fondements du travail du psychologue. Rappelons qu’il lui est impossible de prédéterminer l’acte clinique sans tenir compte de l’inédit de la rencontre avec un patient.

Donner une fonction hiérarchique à un coordonnateur au sein de cette profession conduirait de façon insidieuse à retirer au psychologue le choix de ses pratiques et la responsabilité individuelle nécessaire à l’élaboration de son action. Son engagement subjectif dans la relation singulière avec le patient en serait nié. La complexité de la vie psychique n’appelle aucune réponse simpliste.

Le psychologue doit penser ses actes en mettant à l’épreuve son propre cheminement qu’il interroge et travaille. De ce fait, le libre choix de son travail d’élaboration et de ses formations lui appartient. C’est pourquoi Recherche et Formation ne peuvent être dissociées dans son travail.

3- Rentabiliser la fonction FIR :

►La fonction FIR serait « gérée » par le C.R.S. « sur la base d’une contractualisation avec les différents professionnels ». De quel contrat s’agit-il : D’objectifs ? De bonnes pratiques?

►Le C.R.S. devrait objectiver (« bilan ») les bénéfices (« valeur ajoutée ») de la fonction FIR « pour la prise en charge des patients ». Nous relevons au passage que « différents professionnels » pourraient déterminer la formation qui conviendrait au psychologue pour chaque patient !

Détournée de sa finalité, la fonction FIR ne serait plus au service du travail de recherche et d’élaboration permanente du clinicien.

La dimension subjective du travail du psychologue pose problème à la logique des organisations. C’est pourquoi la fonction FIR est soupçonnée de servir des intérêts personnels sans lien avec la clinique et pourrait être mise au service de la formation continue.

La circulaire de 1992 est sans équivoque à ce sujet : la fonction FIR est une nécessité soutenue comme telle par l’Etat. Elle fait obligation aux psychologues de travailler des aspects qui se présentent dans l’après coup et qui sont inhérents à toute relation clinique.

La position de tiers entre institution et patients exige un travail de distanciation, de créativité et une position clinique de libre arbitre.

Il ne faut pas confondre le travail d’approche de la subjectivité et l’individualisme qui est souvent reproché au psychologue qualifié « d’électron libre». Ce travail n’est en aucun cas un refus de la prise en compte de la dimension du collectif. Il est une nécessité pour chaque professionnel soumis aux impératifs de sa pratique.

La question du collectif pour les psychologues

Reprenons l’enquête menée par le SNP à partir de laquelle la DGOS fait ses propositions :

Sur 20 % de réponses des établissements sollicités l’enquête du SNP montre que « dans 66% des cas le regroupement des psychologues n’est pas positionné dans l’architecture organisationnelle ».

Faut-il en déduire que le psychologue ne s’inscrit nulle part ?

Il est important de souligner que si les collèges de psychologues ne sont pas positionnés « dans l’architecture organisationnelle de l’établissement », le psychologue quant à lui dépend non seulement d’un supérieur hiérarchique direct: le Directeur (son « n+1 » !), de plus il se doit d’articuler étroitement son activité à un projet de pôle dans un collectif de travail.

A quoi servirait de complexifier la hiérarchie avec des « n+1, 2, 3… » ? Pourquoi sous entendre que nous n’avons pas de supérieur hiérarchique?

La DGOS nous pose la question : « Une position hiérarchique est-elle acceptable ? »

Nous répondons non, elle est irrecevable lorsqu’elle intervient dans l’élaboration de l’acte clinique du psychologue.

En outre, si les regroupements des psychologues - des collèges à 80% selon l’enquête du SNP - ne sont pas positionnés dans l’organigramme, nous tenons à signaler que leurs actions sont étroitement liées à la dynamique institutionnelle de l’établissement.

En dépit de l’imperfection souvent pointée de ces instances de travail, elles sont néanmoins un espace de réflexion et l’occasion pour la profession d’échanger, de confronter et de faire vivre la grande diversité des positionnements de celle-ci.

En quoi une structuration administrative de l’activité fera t-elle davantage de place au collectif ?

L’expérience montre dans de nombreux établissements que la multiplication des chefs fragmente voire détruit le lien social, les espaces de pensée et la parole collective.

Que peut signifier « collectif » pour les psychologues : structuration identique pour tous ? Fonctionnement unique ? Ordre ?

Cette idée de collectif est l’indice d’un besoin de penser ensemble, d’échanger, de confronter les diversités au sein d’un espace commun. Les difficultés inhérentes aux échanges seront-ils mieux résolues par une organisation hiérarchisée ?

En quoi «une structuration de l’activité» nous protégerait-elle des bouleversements et dérives liés aux restructurations successives de l’hôpital et aux réformes économiques?

Nous avons l’occasion de constater que les remaniements successifs de l’hôpital et la volonté de restructurer l’activité des professionnels entraînent plus souvent un démantèlement des équipes et du travail que des lendemains qui chantent. L’esprit d’équipe qui permettait à chaque professionnel de se confronter et d’élaborer avec d’autres dans le respect de leurs différences est saccagé par la souveraineté de l’évaluation.

Dans cet esprit où soupçon et surveillance gangrènent les rapports humains, le psychologue ne sera pas reconnu mais confondu. Il sera évalué par son « n+1 » qui pourra lui dire si ses objectifs sont atteints, voire dépassés : nombre de consultations acceptables en comparaison des autres psychologues? Missions accomplies ? Traitements psychologiques rentables ? Psychothérapies efficaces ? Vérifier si le psychologue est un bon régulateur social et le bras droit des idéologies dominantes: critères de rentabilité, grille d’évaluation de la vie psychique…

La nécessité pour les psychologues de penser leur travail auprès des patients et dans l’institution les a conduits à créer patiemment des espaces de rassemblement multiples et variés comme les collèges et les collectifs. Plus récemment les Inter collèges se développent et se structurent en interaction avec ces derniers. Nous souhaitons que ces espaces demeurent une référence pour la profession et renforcent leur existence.

Nous demandons aux syndicats de bien vouloir ralentir la précipitation de la DGOS. Ces questions fondamentales méritent que nous prenions un temps plus long afin qu’elles soient largement débattues.

Le 5 octobre 2011

Coordination de l’Inter Collèges IDF

intercollegesidf@gmail.com

Autre réaction alsacienne aux propositions de la DGOS : CENTRE HOSPITALIER INTERCOMMUNAL de la LAUTER à Wissembourg

 CENTRE HOSPITALIER INTERCOMMUNAL de la LAUTER

24 route de Weiler – BP 20003

67166 WISSEMBOURG CEDEX

PSYCHOLOGIE

A l’attention de Madame Edith COMA, Secrétariat d’état à la santé

Objet : Réponse brève au compte rendu du sous groupe de travail "métier de psychologue"

Wissembourg, le 6 Octobre 2011.

Madame COMA,

Suite au CR de la DGOS du 26 septembre 2011 sur l’avenir du métier du psychologue à l’hôpital, nous souhaitons faire part de notre positionnement sur les propositions concernant la profession.

La tentative d’organiser le métier de psychologue à l’hôpital calquée sur un modèle médical et hiérarchisé nous parait incompatible avec la fonction de tiers du psychologue. En effet, une telle organisation ignore une fois de plus la spécificité du métier de psychologue et aurait des effets délétères sur différents axes d’intervention : institutionnel, auprès des équipes et dans les prises en charge des patients.

La pertinence de regroupement en collège nous semble avoir déjà fait ses preuves et nous nous interrogeons sur la visée réelle d’une hiérarchisation de la profession.

Nous espérons que vous tiendrez compte de notre positionnement en défaveur d’une telle structuration institutionnelle.

Nous vous prions d’agréer, Madame COMA, l’expression de nos plus sincères salutations.

 

Les psychologues du Centre Hospitalier de Wissembourg


06/10/2011

en réponse au compte rendu du sous groupe de travail "métier de psychologue"

A l’attention de Mme Edith Coma

Secrétariat d’état à la santé

         Madame,

        En réunion du Collège des psychologues des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS), nous avons pris connaissance du compte rendu du premier sous-groupe de travail : réflexions menées sur la structuration institutionnelle de l’activité du 9 septembre 2011 et nous souhaitons vous faire part de notre position.

        La création d’une unité de rattachement des psychologues, avec un responsable désigné ayant une position hiérarchique et une fonction d’encadrement, est fondamentalement en contradiction avec les statuts de notre profession.

Depuis plus de 15 ans aux HUS les psychologues sont regroupés en collège. Notre collège travaille en lien avec la DRH, notamment lors de rencontres mensuelles, pour tout ce qui concerne :

-       La représentation du corps professionnel dans l’établissement

-       Le recrutement des psychologues (jury, concours…)

-       Les différentes accréditations

-       La gestion de la formation continue des psychologues etc.

Par ailleurs, chaque psychologue est rattaché à un pôle au sein duquel il travaille en étroite collaboration avec les équipes médicales et soignantes. Il rend compte de la nature et de l’organisation de son travail régulièrement à son chef de service.

        Ce système permet aux psychologues une intégration dans l’institution tout en assumant la responsabilité de leurs actes et en préservant la qualité de l’offre de soins psychiques aux patients.

        En espérant que vous tiendrez compte de notre position dans vos décisions futures, je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de nos sentiments distingués.

 Isabelle G

Psychologue

Présidente du Collège des Psychologues des Hopitaux Universitaires de Strasbourg