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22/09/2015

Communiqué de l'Inter Collège IDF

 Chers collègues

A l’initiative de Monsieur Robiliard, député de l’Assemblée Nationale, s’est tenue le 2 septembre dernier une rencontre avec l’ensemble des syndicats et organisations professionnelles préoccupés par le devenir de la profession.

Suite à cette réunion, les coordinateurs qui ont participé à cette séance de travail ont adressé le courrier ci-joint à Monsieur Robiliard et à l’ensemble des participants. Ceci vous permettra d’en prendre connaissance avant notre prochaine réunion qui aura lieu comme prévu:

Le Vendredi 9 Octobre de 10h à 16h à Paris.

Etant donné l’importance de votre avis concernant l’avenir de la profession, nous vous espérons nombreux à cette réunion.

A la question posée par Monsieur Robiliard concernant la possibilité d’une entrée dans le code de santé afin de sauver la présence de la profession dans les hôpitaux, il a été répondu comme suit par les différentes organisations présentes :

CGT : En préalable à toute autre question, la CGT tient à rappeler qu’elle est opposée au projet de loi de santé actuel. Elle souhaite une évolution du cadre de la santé incluant l’approche psychologique afin qu’il ne soit pas seulement traité du point de vue médical. Elle fait d’autre part un lien entre la reconnaissance de la profession et le projet psychologique d’établissement.

SUD a souhaité évoquer le contexte dans lequel ces questions sont posées, en l’occurrence le management et le taylorisme qui s’est installé à l’hôpital. Concernant l’organisation de la profession, ils ont souligné leur préférence pour les collèges et leur opposition à l’idée d’un projet psychologique. Concernant l’entrée dans le code de santé, SUD considère comme douteux que les psychologues puissent être considérés comme des soignants stricto sensu. Tout au plus, pourraient-ils revendiquer « le prendre soin ». La nécessité du FIR a été réaffirmée.

●SIUERPP : n’est pas contre l’idée de rentrer dans le code de santé à certaines conditions. Il conviendrait de se décaler de la santé en tant qu’idéal tout en ne s’opposant pas radicalement à cette question. Cela implique que soit prise en compte la singularité de chaque cas par des personnes formées et qu’il puisse y avoir une reconnaissance de cette fonction sociale. Il serait important d’affiner une définition du soin psychique.

Le SIUERPP a rappelé les évolutions des diplômes universitaires et leur répartition en 5 mentions très larges. Deux d’entre elles concerneraient plus particulièrement les psychologues susceptibles d’être recrutés pour exercer des fonctions cliniques à l’hôpital : la mention « psychopathologie clinique d’orientation psychanalytique » et la mention « psychopathologie clinique de la santé ». Le SIUERPP a rappelé son désaccord avec cette dernière dénomination qui entraine une confusion des approches.

UNSA : souligne que la para médicalisation fortement crainte comme conséquence majeure de l’entrée dans le code est déjà installée de fait. Il rappelle que les psychologues dépendent généralement des responsables médicaux pour pouvoir exercer leur liberté d’action pourtant prévue par leurs textes statutaires. Vous trouverez en pièce jointe un texte de l’UNSA adressé à Denys Robiliard ainsi qu’aux participants de la réunion suite à la rencontre.

- penser qu'une inscription dans le code de la santé n’implique pas la para médicalisation. (Les aumôniers sont dans le code de la santé sans pour autant être des para médicaux.)

- continuer à proposer l'inscription de notre profession dans un livre spécifique du CSP ni médical ni paramédical (péri médical ?) en insistant sur la formation universitaire en sciences humaines qui doit absolument continuer à être dispensée en dehors des facs de médecines afin de garantir la pluralité des regards à l'hôpital. »

CFDT : n’est pas dans une position forcément hostile à l’entrée dans le code. Elle en souligne toutefois les dangers et insiste sur les précautions nécessaires à prendre (quelle formulation, quel emplacement dans le code ?....)

SNP a repris les termes de la consultation juridique qu’il a effectuée auparavant. Il souligne que la santé en France et le code sont construit par et pour le médical, dans un esprit strictement médical impossible à contourner. Il se pose la question d’une autre entrée dans le code qui partirait des usagers. Dans cet esprit, la réintroduction de la dimension psychologique devrait logiquement permettre de mettre en place un droit d’accès aux psychologues à tout usager qui en ferait la demande.

FO s’est montré fermement opposé de façon argumentée à l’entrée dans le code de la profession de psychologues dans le Code de la Santé Publique. Vous trouverez en pièce jointe l’argumentaire de FO.

Nous vous transmettrons également, avec leur accord, les différents documents des organisations syndicales qui concernent ce débat.

Martine Vial-Durand et Nathalie Zottner Pour L’Inter-collèges IDF

 

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