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29/04/2011

Le collectif des Psychologues Hospitaliers rencontre Monsieur A. JUNG, député

Monsieur Armand JUNG, député PS du Bas-Rhin rencontre les psychologues du Collectif des Psychologues Hospitaliers, représentés par GB et RM,  le 20 avril 2011.

 

Une précédente rencontre avait déjà eu lieu avec l’un d’entre nous au cours de laquelle un collaborateur du député avait déjà été sensibilisé au dossier, et avait commencé de se mettre au travail dans la rédaction d’une question écrite.

 

Entre temps plusieurs exemplaires de notre lettre aux élus émanant d’autres collègues signataires du manifeste et membres du collectif sont parvenues au député qui n’y a pas vu un manque d’organisation, mais le témoignage de l’importance du dossier.  

 

Armand JUNG nous remercie de cette rencontre qui lui fait découvrir la situation que vivent les psychologues, situation inconnue jusqu’alors.

 

Il nous a rappelé de façon fort judicieuse que l’assemblée nationale étant constituée de groupes politiques on pouvait aussi imaginer une diffusion inverse, du national vers le local, qui conduise à s’adresser aux Présidents des quatre groupes politiques de l’Assemblée nationale pour que ceux-ci fassent redescendre l’info en région. Il nous a fortement poussé à écrire aux quatre présidents de groupe et à aller les rencontrer à l’assemblée nationale.

 

Pour sa part, il appuiera notre demande (dont il souhaite copie) auprès de Jean-Marc AYRAULT président du groupe Social Radical Citoyen à l’assemblée. Armand JUNG attirant notre attention sur le fait que cette démarche auprès des acteurs politiques est  tout à fait de nature à rendre les négociations actuelles avec les DGOS plus fructueuses. Il croit au pouvoir de la représentation politique et nous donne espoir.

 

A son niveau Armand JUNG s’est engagé à poser une question écrite au gouvernement, en particulier à Xavier BERTRAND, question qui paraîtra au JO avec la réponse du ministre. Cette question devrait dépasser la situation générée par le décret et concerner l’avenir de notre profession.

 

En tout état de cause au vu des éléménts que nous lui avons apporté, en particulier le manifeste,  Armand JUNG s’est montré très attentif à la situation des psychologues, posant beaucoup de questions, s’intéressant à la situation paradoxale dans laquelle nous nous trouvons. Il nous a opportunément fait remarqué (exactement de la même manière que le sénateur BILLOUT rencontré par d’autres psychologues corédacteurs du manifeste), n’avoir pas entendu les psychologues beaucoup communiquer sur leur situation auprès des élus. De ce fait nos élus découvrent tous notre situation, et en sont fort étonnés.

 

Nous informons de la prochaine manifestation prévue devant l’assemblée nationale. Monsieur le député nous demande d’ailleurs de l’informer aussi des autres manifestations à venir des psychologues. GB/RM

02/04/2011

Commissions ARS : "ni, ni" contre "et, et"...Pourquoi les psychologues et les psychanalystes doivent boycotter ce titre et ces commissions dont l'irrégularité est double.

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Quoiqu'il en soit de ce qui se réserve pour l'avenir, on voit très clairement dans ce compte-rendu de réunion la main mise opérée par la psychiatrie sur le titre de psychothérapeute et tous ceux qui croiront utile d'en faire appel aux Commissions ARS.

On parle beaucoup des "ni, ni, ni" qui représenteraient un danger, mais jamais des "et, et", de ces cumulards qui occuppent toutes les places et entendent tout contrôler au titre de la psychiatrie. Voyez plutôt :

- le représentant de la FEDEPSY, école psychanalytique de Strasbourg est professeur de psychiatrie,

- la représentante du groupe lyonnais de psychothérapie est psychiatre,

- le représentant de l'Association Lacanienne Internationale est psychiatre,

le représentant de l'Association Lacanienne Internationale Rhône Alpes est psychiatre,

- le représentant de la Société Française de Thérapie Familiale est psychiatre,

- le représentant de l'association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive est psychiatre.

Résultat : au total parmi les professionnels réunis on compte 7 psychiatres (dont 6 ont une double casquette) contre 4 non médecins.

On se demande bien l'utilité de siéger pour ces derniers puisqu'en étant présents ils rendent possible la mascarade de la prétendue parité entre les psychologues, les psychanalystes, et les médecins

Mais le plus grave est que le décret instaure une inégalité de traitement entre les médecins et les autres, disfonctionnement qui se retrouve déjà complètement dans le fonctionnement de ces commissions.

Ce problème de la double casquette n'étant non seulement pas interdit, mais même pas repéré, on aura toujours au sein de ces commissions une disparité qui les rend parfaitement irrégulières.

Autre irrégularité ces commissions contreviennent au principe général du droit qui veut qu'un professionnel soit jugé par d'autres professionnels d'un grade égal ou supérieur. En effet, aucun des psychologues ou des psychanlaystes siégeant dans ces commissions d'habilitation ne peut être considéré comme psychothérapeute lui-même au sens du texte dont ils prétendent pourtant justifier l'application, texte qui ne leur donne à eux-mêmes aucune légétimité pour le faire. C'est donc clairement pour les psychanalystes et psychologues qui ont choisi de siéger une démarche d'autoproclamation tout à fait inadmissible. Car en réalité, ils ne peuvent nullement être considérés comme psychothérapeutes au sens du décret n° 2010-534 du 20 mai 2010 relatif à l'usage du titre de psychothérapeute et de son annexe, et par conséquent tant que le décret n'est pas annulé ils ne sont pas fondés à siéger. 

Ils feraient donc mieux de demander cette annulation plutôt que d'essayer de faire appliquer coûte coûte ce décret ridicule et dangeureux puisqu' ils se placent dans l'imposture et l'illégalité en siégeant.

En réalité, ce décret ne cherche nullement à offrir des garanties au public contre les charlatans, mais à faire officiellement de la psychothérapie une branche de la médecine, et des psychothérapies des actes prescriptibles au titre des actes médicaux, tout en étant non remboursables par les caisses comme le sont déjà les actes pratiqués par les psychomotriciens.

Aux oubliettes les recommandations de Freud de la psychanalyse profane pratiquée par des non médecins, aux oubliettes la psychologie, aux oubliettes la philosophie, la psychothérapie  va entrer dans l'ordre de la médecine. Du moins c'est ce que le législateur et l'ordre des médecins appellent de leur voeux. 

Restons à l'écart de cette mascarade, et luttons pour l'annulation de ce décret infâme en boycottant ces commissions!

GB