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10/06/2021

« Désubjectivation versus besoin de parole »

« Désubjectivation versus besoin de parole »

Albert CICCONE (1)

La place des psychologues n’a jamais été aussi évidente. La crise sanitaire a mis à jour, s’il en était besoin, leur importance. Le besoin de parole et d’écoute n’a jamais été aussi manifeste. Une série télévisée (En thérapie) portant sur ce thème bat tous les scores d’audience. Les cabinets de psychologues libéraux n’ont jamais été aussi saturés. Le besoin de parler, d’être écouté, même à distance, en visio, est considérable.

Et pourtant les pouvoirs publics continuent inlassablement leur entreprise d’empêchement de la parole, de la pensée, leur entreprise de décervelage et de désubjectivation. Les psychologues doivent être contraints, contrôlés, assujettis, paramédicalisés, réduits à un technicisme subordonné à une idéologie positiviste, scientiste, déshumanisante. Et de plus rétribués d’une manière scandaleuse.

Ce rouleau compresseur désubjectivant sévit partout dans l’espace social. La maltraitance des psychologues n’en est qu’une illustration, un symptôme. Le discours scientiste au service du pouvoir médical et du pouvoir médiatique colonise l’ensemble du champ social. Les « experts » convoqués par les pouvoirs publics pour en être les porte-paroles ne sont experts qu’à la condition d’adhérer à ce discours dominant et de le reproduire, de le diffuser partout où cela est possible. Et notamment dans le champ de la santé mentale.

Ce ne sont pas les scientifiques, les chercheurs qui sont en cause. Ils sont bien souvent beaucoup plus humbles quant à la portée de leurs découvertes ou de leurs propositions que ne le sont ceux qui utilisent leurs recherches et leur font dire beaucoup plus que ce qu’elles disent. Ce ne sont pas les scientifiques qui sont en cause, mais ce que le discours social fait de leur science. Si un expert apparaît en blouse blanche, si de plus son titre contient le terme « neuro », et si son discours est compatible avec l’idéologie dominante, il est alors supposé dire le vrai et utilisé pour dicter les « bonnes pratiques ».

Un exemple. Une émission de radio est consacrée aux violences faites aux enfants, il est question des sanctions physiques, de la « fessée »... Un psy quelconque qui a l’habitude d’écouter des enfants essaie d’expliquer que la violence est traumatique et que les traumatismes dans l’enfance ont des effets sur le développement de la personnalité, sur la vie subjective, émotionnelle... Il est traité avec peu d’égard par le journaliste. Puis un biologiste, qui n’a probablement jamais vu un enfant en souffrance, explique que les études scientifiques prouvent que les traumatismes laissent des traces dans le cerveau... Tout d’un coup cela devient sérieux, puisque ça concerne le cerveau. Le journaliste s’enthousiasme, s’emballe pour dire qu’il faut alors interdire la fessée ! Mais il n’entend pas que les deux invités disent exactement la même chose. « Les traces dans le cerveau » n’est que la version neurobiologique des « traces dans la subjectivité », qui n’est que la version psychologique des « traces dans le cerveau », etc. ! Mais l’une des formulations est compatible avec les valeurs du discours dominant, l’autre non.

Autre exemple. Une émission télévisée parle de l’adolescence, et un scientifique, un vrai, c’est-à-dire un « neuro »-scientifique, explique, expérimentations à l’appui, que les adolescents ont le cerveau plus immature que les adultes – ce qui est un vrai scoop –, notamment leur cortex frontal, siège de la raison, est plus immature, et que leur cerveau agit et fonctionne davantage au niveau du centre qui s’occupe des émotions, c’est pourquoi les adolescents prennent des risques inconsidérés, se mettent en danger ou n’ont pas peur du danger. Autrement dit, nous ne sommes pas un sujet qui se développe, qui mature avec l’expérience, et qui agit avec les moyens qu’il a, avec le cerveau et les neurones à sa disposition, lesquels évoluent et se complexifient aussi avec l’expérience, mais c’est notre cerveau qui décide des actions que nous menons. Notre cerveau est là, à côté de nous, et nous obéissons à notre cerveau. Nous ne sommes que la somme de nos compétences cérébrales et comportementales. C’est cela la désubjectivation.

Les exemples peuvent se multiplier. C’est cette même logique qui envahit le champ du travail. Nous ne sommes plus des professionnels qui exerçons une profession, nous ne formons plus des professionnels, nous sommes une somme de compétences, nous formons des sacs de compétences. Les professions, celle de psychologue parmi d’autres, sont réduites à une somme de compétences. La déprofessionnalisation va de pair avec la désubjectivation.

Et c’est cette même logique, celle du rouleau compresseur de la désubjectivation, qui préside aux mesures accablantes qui visent les psychologues. La santé mentale est une affaire aussi de « sciences humaines ». La psychologie doit rester une science humaine, doit conserver son humanité, et doit s’opposer aux tentatives répétées de la réduire à une technique au service d’une idéologie du soin. Idéologie, encore une fois, positiviste, techniciste et désubjectivante – pour laquelle on ne soigne pas des sujets, mais des cerveaux.

Et les universités doivent veiller à maintenir, à garantir non seulement la pluralité des approches, mais l’humanité de la psychologie.

Heureusement, rien ne pourra écraser et faire taire le besoin de parole, le besoin d’être écouté et entendu dans sa singularité et sa subjectivité.

1. L’auteur est psychologue, psychanalyste, professeur de psychopathologie et psychologie clinique à l’université Lyon 2, SIUEERPP

Paru dans Lacan Quotidien 930 : https://lacanquotidien.fr/blog/wp-content/uploads/2021/06/LQ-930.pdf

10 juin 2021 GREVE DES PSYCHOLOGUES

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MOBILISATION DES PSYCHOLOGUES
DES PSYCHOLOGUES MALTRAITÉS,
UNE POPULATION MALMENÉE
Ça suffit ! Nous demandons au Gouvernement et aux Pouvoirs Publics d’arrêter de se moquer des psychologues !
Halte à la prolifération des mesures et annonces qui disqualifient les psychologues, se construisent sans leur participation et sans leur avis !
La crise sanitaire a mis à jour les maux de notre société et découvre, entre autres, l’importance des psychologues. Or le Gouvernement s’emploie à nier leur place en imposant un accès sous prescription médicale qui pénalise le public, en limitant leur indépendance technique et en conditionnant leur exercice clinique.
Depuis plusieurs mois émanent du Gouvernement une succession de rapports et réglementations qui, sous-couvert de préoccupation humaniste pour la santé mentale de nos concitoyens, dénigrent chaque fois davantage les psychologues et menacent de plus en plus leurs pratiques :
→ rapport de l’IGAS méprisant les psychologues et ceux qui les forment ;
→ rapport de la Cour des Comptes soutenant une expérimentation de remboursement scandaleuse tant par les tarifs dérisoires octroyés que par les conditions de travail inadmissibles ;
→ cahier des charges d’ARS qui interdit les soins à certaines structures et les limite drastiquement à d’autres ;
→ et plus récemment, arrêté réduisant d’une manière caricaturale et inacceptable les compétences des psychologues qui interviennent auprès des enfants présentant certains troubles du développement.
L’accumulation de ces propositions suscite colère et opposition de la part de la grande majorité des organisations représentatives des psychologues et des enseignants-chercheurs en psychologie qui soulignent avec force leurs effets néfastes pour la profession comme pour les usagers.
➢ Nous dénonçons la méthode, anti-démocratique, qui ignore ostensiblement les organisations représentatives de la profession et la réalité des pratiques professionnelles. Nous dénonçons l'intention, manifeste, qui consiste à vouloir contrôler la profession, la mettre sous tutelle, la paramédicaliser, la disqualifier, l’instrumentaliser pour répondre à une idéologie et une volonté politique. L'engagement des professionnels au service de la population, l'utilité et l'efficacité de leurs pratiques ne sont plus à démontrer depuis longtemps. Nous refusons le mépris et le déni qu’on leur oppose !
➢ Nous condamnons l’abandon du service public et demandons la création massive de postes de psychologues dans le secteur public. Pendant qu’on chante leurs louanges, les psychologues sont oubliés et délibérément écartés du Ségur : dans la FPH, aucune revalorisation des grilles de salaire n'est prévue, le très faible passage en hors classe bloque le déroulement de carrière. Les conditions de travail se détériorent : embauches sur emploi précaire, CDD de 3 mois par exemple, attaques sur la fonction FIR, évaluation subjective avec des objectifs impossibles à atteindre. La profession de psychologue hospitalier est ainsi clairement dénigrée, reléguée au rang de non essentiel.
➢ Nous demandons le retrait de l’ensemble des projets et mesures annoncées :
→ retrait des différentes expérimentations en cours sur le remboursement des consultations et psychothérapies des psychologues, à des tarifs dérisoires qui ne permettent pas de vivre de son travail, et de plus sous contrôle médical ;
→ retrait du cahier des charges de l’ARS Nouvelle Aquitaine et autres régions ;
→ retrait des mesures administratives et des arrêtés imposant des techniques et méthodes exclusives, en particulier celui relatif aux enfants présentant des troubles neurodéveloppementaux.
➢ Nous demandons l’accès libre aux psychologues dont la consultation doit être remboursée par la sécurité sociale, et rappelons que plusieurs pétitions dans ce sens rassemblent un nombre considérable de signatures. À la date d’aujourd’hui :
➢ Nous exigeons le respect de la loi de 1985, le respect de l’autonomie des psychologues et de la pluralité de leurs méthodes et pratiques. Nous exigeons la reconnaissance de leur éthique et de leur déontologie élaborée par 21 organisations ou syndicats de psychologues dans un Code qui est régulièrement réactualisé. Nous rejetons catégoriquement la proposition de loi de quelques députés en vue de créer un Ordre des psychologues qui participerait à leur disqualification et mise sous tutelle.
Signalons la toute récente pétition Signez la lettre pour le retrait de la proposition de loi sur un Ordre des psychologues (collectif) : déjà 5609 signatures. Plusieurs communiqués (CeréDéPsy, SFP, AFPEN, AEPU, SNP, FFPP, AnPsyCT, FSU, UNSA, SNPPN, Appel des Appels, SIUEERPP, etc.) vont dans le même sens.
Appel à mobilisation
Nous appelons à la mobilisation de tous les psychologues, quel que soit leur champ de pratique, tous les étudiants et enseignants-chercheurs en psychologie , et toutes celles et ceux qui sont préoccupés par la qualité du travail des psychologues, pour faire entendre leur mécontentement.
Nous appelons à manifester le jeudi 10 juin 2021 à 13h30 à Paris devant le Ministère de la santé
en province devant Préfectures ou ARS selon l’organisation locale proposée
Dans le cadre de cette mobilisation exceptionnelle nous demandons un rendez-vous auprès du Premier Ministre, du Ministre des solidarités et de la santé, du Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ainsi qu’auprès des Ministres ou Secrétaires d’État concernés par la profession de psychologue (Affaires sociales, Handicap, etc.) et auprès des Directions administratives.
Avec l’ensemble des organisations représentatives des psychologues et des enseignants, nous attendons qu’un agenda s’ouvre sur une réflexion collective. Nous voulons que soient prises en compte les propositions de ces organisations, propositions qui répondent aux besoins du public et respectent les psychologues dans toute leur diversité.
Nous ne laisserons pas les Pouvoirs Publics décider pour nous, sans nous, et instrumentaliser notre profession !
Si vous êtes une association, une organisation, un syndicat, un collège, un collectif de psychologues ou autres et que vous souhaitez vous associer à cet appel, envoyez un mail à appel.10juin@gmail.com, nous ajouterons votre nom à la liste.

ILS SOUTIENNENT L'APPEL
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Union nationale des syndicats autonomes

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Psychologue de l'Education Nationale

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Force Ouvrière Santé

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Sud Santé Sociaux

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Fédération syndicale unitaire

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CGT Educ'action

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Syndicat National de l'Ensemble des Personnels de l'Administration Pénitentiaire

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Syndicat National des Enseignements de Second degré

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Syndicat National des Personnels de l'Education et du Social

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Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des écoles et PEGC

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SNU TEFI FSU

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La FSU territoriale

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Association Française des psychologues de l'Education Nationale

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L'Appel des appels

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Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire

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Association lyonnaise pour une psychanalyse à partir de la clinique de l'enfant

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Printemps de la Psychiatrie

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Union syndicale de la psychiatrie

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Collectif POP (#Pas dOrdre des Psychologues)

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Inter-collèges des psychologues hospitali Le Collège des Psychologues de l'EPSM 74

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Collège des Psychologues Cliniciens spécialisés en neuropsychologie

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Manifeste des Psychologues cliniciens et des Psychologues psychothérapeutes

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Collège des Psychologues en Cancérologie d’Occitanie

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Groupement syndical des praticiens de la psychologie, psychothérapie, psychanalyse

Le Collège des psychologues du Centre hospitalier Le Vinatier

Collège des psychologues de l’hôpital Jean-Verdier

Le Collège des psychologues du Centre Hospitalier Départemental Vendée

Le Collège des psychologues du Centre hospitalier d’Uzes (Gard)

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Société française de psychologie

Le Collège des psychologues du centre hospitalier Lyon sud

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La Société française de thérapie familiale psychanalytique

Le Collège des Psychologue du GHRMSA (Haute-Alsace)

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Psychologues du Monde

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Association Lire Dolto aujourd'hui

Association de Psychologues du Cantal

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Association des psychologues cliniciens de Lille 3

Expressions Pour la Prévention de la Santé (Toulouse)

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Association des Psychologues du Cher

Actualité de la Psychanalyse à Troyes

Le Collège des psychologues du Centre Hospitalier Henri Guerin de Pierrefeu-du-Var

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Le Collège de l'EPSM Lille-Métropole

Le Collège des psychologues du Groupement Nord des HCL

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Collège des psychologues du Centre Hospitalier Maurice Despinoy (EPDSM de la Martinique)

Le Collège des psychologues de l’EPSM Daumezon 45

Le Collège des psychologues du Centre Hospitalier de Muret

Le Collège des psychologues du CHU de Tours

Le Collège des Psychologues Cliniciens de l'Isère

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Le Collège des psychologues du Centre Hospitalier du Rouvray

Inter-Collège des psychologues Nord Pas de Calais

Le Collège des psychologues du CHU de Nantes

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APsyGé (Association de psychologues en gérontologie)

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Association des Psychologues du Limousin

Le Collège des psychologues du centre hospitalier de Mont de Marsan (Landes)

Le Collège des Psychologues du Groupement Hospitalier Artois Ternois

Le Collège des Psychologues du CH Sud Seine et Marne

Le Collège des psychologues de l'EPSM de la Marne

Le Collège des psychologues de l’EPSM du Finistère Sud (Quimper)

Le Collège des psychologues de l'EPSM de l'Agglomération Lilloise

Collège des psychologues du Centre hospitalier de Somain (59)

ELIPS (Echange Liaison Information des Psychologues de Savoie)

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Collège des psychologues de l'hôpital de Montfermeil (93)

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Collège des psychologues du CHR Metz Thionville (Moselle)

Collège des psychologues de l'hôpital André Grégoire de Montreuil

Collège des psychologues du Centre Hospitalier du Bassin de Thau (Sète, Hérault)

Collège des Psychologues du Centre hospitalier La Candélie d'Agen

Collège des Psychologues de la Maison de Santé Protestante de Bordeaux Bagatelle

Collège des psychologues du Centre Hospitalier du Gers

Collège des psychologues du Centre Hospitalier Jura Sud

Association des psychologues de l'Indre ""A TOUT PSY 36""

Collège des psychologues du CHI Robert Ballanger à Aulnay-Sous-Bois

Collège des Psychologues du CHRU de Nancy

Collège des psychologues de l'Association Accueil & Famille (Toulouse)

Collège des psychologues de l’Hôpital Nord Franche-Comté

Collège des psychologues du Centre Hospitalier Montperrin (Aix-en-Provence)

Collège des psychologues du CH Belair de Charleville-Mézières

Collège des psychologues du CHS de la Savoie

Collège des psychologues de l’hôpital Nord Ouest de Villefranche

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Collège des psychologues du Centre Hospitalier du Cotentin (Cherbourg)

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Collège des Psychologues du CHU de Toulouse

Collège des psychologues du CHANGE (Centre hospitalier Annecy Genevois)

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Collectif des Psychologues du CH Lorquin

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Collège des psychologues du Réseau Educatif de Meurthe-et-Moselle

Collège des psychologues de l'hôpital Saint-Jean de Dieu à Lyon

Collège des psychologues du Centre Hospitalier Alpes-Léman

Collège de psychologues de l’hôpital Bonnet Fréjus- Saint Raphaël

Collège des psychologues du Centre Hospitalier de Dieppe

Collège des psychologues du CH d'Aix en Provence

Département disciplinaire de Psychologie de l'Université Côte d'Azur

Collège des psychologues du Groupement Hospitalier Nord Dauphiné

Collège des psychologues de l'EPSM de la Sarthe

Collège des psychologues du CHU de Nice

Collège de l’EPSM de la Guadeloupe

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 Collège des Psychologues du CH d’Auch en Gascogne

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Collège de Psychologie du Centre Hospitalier Nior

Collège des psychologue de l’Association TEMPO de Ris-Orangis